Si vous voulez ne plus
remettre les pieds dans une salle de cinéma, allez voir ce produit filmique
inqualifiable. Tant la bizarrerie a éteint ici des proportions, pour le moins,
insultantes pour le public marocain.
Sous prétexte d’offrir aux aficionados une
sauce pseudo humoristique, Mohamed
Abderrahmane Tazi, surfe sur une vieille vague nommée Lalla Hobbi et
pense que la mayonnaise peut facilement reprendre.
Il est vrai qu’il suffit de
donner des prétextes au rire pour croire au succès public, mais il y a un
minimum que ce même public, même attiré par le populisme le plus primaire,
attend d’un réalisateur qui a un jour signé un certain Badis en 1988.
A moins
que ce ne soit un autre âge cinématographique pour M. Tazi, à qui l’on pardonne
les digressions du genre, A la recherche du mari de ma femme. Il a pourtant été conseiller technique ou délégué de production sur certains
films de Robert Wise, John Huston et Francis F. Coppola.
Mais livrer un tel méli-mélo sur
l’histoire d’un type dont le testament du frère
décédé, est déterminé, selon les dernières volontés du défunt, à trouver coûte
que coûte un mari à sa nièce, une hôtesse de l’air qui approche de la
trentaine. c'est y aller trop fort dans le faisane sans nom.
C’est maintenant A la recherche d’un mari pour ma nièce trentenaire, que
propose M.Tazi, mais sans l’esprit et l’humour qui, même un tantinet lourdingues,
faisaient mouche, il y a de cela vingt ans.
Réalisé par Mohamed Abderahman Tazi. Avec Salah Eddin Ben Moussa, Malika EL
Omari, Naima Ilias, Farida Bouazzaoui , Zineb Samara
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