jeudi 18 avril 2013

Maha Al-Sudaïrin, la princesse dépensière


Pour une dépensière, en voilà une en or massif. La princesse  Maha Al-Sudaïri  traîne derrière elle la réputation d’une dame sulfureuse, qui adore sortir et faire les magasins de luxe, surtout la nuit. Quand tout le monde a fermé boutique et est rentré chez lui faire dodo, la princesse, elle, décide de sortir. Alors, quelques coups de fil et on lui ouvre les plus grandes enseignes de n’importe quelle ville au monde. Elle passe, touche un objet et il est emballé.
Et pas seulement elle. Toute  sa cohorte  se paie ce qu’elle veut. L’argent roi régale. Sauf qu’il y a un hic. La princesse Maha  laisse, à chaque fois derrière elle,  des millions d'euros d'impayés. Dernier fait en date, ses frasques parisiennes en 2012 pour lesquelles la justice vient d’obtenir la saisie de ses achats. Entre vêtements de luxe, objets d'art, bijoux et maroquinerie, les calculettes s’emballent et perdent le sens de l’arithmétique.  
En effet, après un séjour très mouvementée à Paris, la princesse qui dormait dans une suite à 20 000 euros la nuit et dont les volets restaient fermées 24 h sur 24 (va savoir pourquoi), a décidé de partir sans payer le moindre centime. Plaintes, enquêtes et enfin un jugement pour saisir ce qui n’a pas été transporté vers l’Arabie Saoudite, où la princesse serait, dit-on, assignée à résidence.  Coup de chance pour les créanciers, les biens laissés derrière elle étaient dans des box situés à Clichy-la-Garenne.
Il suffit d’aller piocher et reprendre son dû.  Il faut dire que la marchandise a été évaluée à une dizaine de millions d'euros. Elle sera utilisée pour rembourser notamment la société Cinquième Étoile et cinq autres créanciers qui viennent d'obtenir la saisie conservatoire des biens acquis à Paris par la princesse. Rien que Cinquième Étoile réclame 1,5 million d'euros de factures impayées lors du dernier séjour de la princesse à Paris, entre le 22 décembre 2011 et le 17 juin 2012. C’est dire que le train-train de vie de la princesse Maha est de haut vol.
Eh oui, l'épouse répudiée de l'ancien prince héritier d'Arabie Saoudite, Nayef ben Abdelaziz Al Saoud, décédé en 201é, n’est pas à son premier coup d’essai. Plusieurs virées nocturnes du même acabit ont laissé des ardoises monstres. Même les palaces où elle réside  sont dans l’incapacité de se faire payer. On s’en souvient en 2012, la princesse avait tenté de quitter le palace parisien le Shangri-La, avenue d'Iéna, en compagnie de sa suite d'une soixantaine de personnes, laissant au passage une ardoise de près de 6 millions d'euros. Déjà, en 2009, Maha Al-Sudaïri défrayait la chronique en écumant les boutiques de la capitale. Bilan de son passage : une ardoise de 15 millions d'euros de bijoux, lingerie et frais d'hôtel. C’est ce qu’on appelle la vie de princesse.

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