L’écrivain
français, auteur de Le Salon du
Wurtemberg, Les Escaliers de Chambord, Tous les matins du monde, livre un roman
très personnel, d’une rare acuité.
Prix Goncourt en 2002 pour Les ombres errantes, premier
titre de Dernier Royaume, Pascal
Quiganrd vient de publier, le 16
septembre 2012, de nouveau chez Grasset, dans la collection de son éditrice et
compagne Martine Saada, qu'il avait un temps suivie au
Seuil, le septième volet de ce vaste projet littéraire. Il s’agit d’une
entreprise d’écriture qui va du poème au conte philosophique en passant pas l'essai
et l'oeuvre de fiction.
Les désarçonnés vient
condenser un regard sans compromis, sur l’amour, le sexe, la mort, la
dépression et les matins qui
déchantent. Toujours avec ce style
épuré, cette écriture fluide, bien que par moments, légèrement condensée, les
Désarçonnées est un livre abouti à plus d’un égard. Ouvrage actuel qui placent
des gens comme vous et moi, au centre d’une belle réflexion sur la dépression, la
perte des repères, la perdition, même momentanée dans un univers à la fois
cruel et illusoire.
Comme le
souligne Pascal Quignard lui-même, « Dans Les désarçonnés j'évoque ceux qui
tombent et se relèvent. Curieusement je défends ce dont j'ai si souvent fait
les frais : la dépression nerveuse. C'est étrange d'intercéder pour ce dont on
ne veut plus jamais revoir le visage. Si on veut changer de vie, si on veut
changer de famille, si on veut changer de couple, si on veut changer de maison,
si on veut changer de pays, il faut repasser par la case départ.».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire