jeudi 4 avril 2013

Les désarçonnés de Pascal Quignard


L’écrivain français, auteur de Le Salon du Wurtemberg, Les Escaliers de Chambord, Tous les matins du monde, livre un roman très personnel, d’une rare acuité.




Prix Goncourt en 2002 pour Les ombres errantes, premier titre de Dernier Royaume, Pascal Quiganrd vient de publier,  le 16 septembre 2012, de nouveau chez Grasset, dans la collection de son éditrice et compagne Martine Saada, qu'il avait un temps suivie au Seuil, le septième volet de ce vaste projet littéraire. Il s’agit d’une entreprise d’écriture qui va du poème au conte philosophique en passant pas l'essai et l'oeuvre de fiction. 

Les désarçonnés vient condenser un regard sans compromis, sur l’amour, le sexe, la mort, la dépression et les matins  qui déchantent. Toujours avec  ce style épuré, cette écriture fluide, bien que par moments, légèrement condensée, les Désarçonnées est un livre abouti à plus d’un égard. Ouvrage actuel qui placent des gens comme vous et moi, au centre d’une belle réflexion sur la dépression, la perte des repères, la perdition, même momentanée dans un univers à la fois cruel et illusoire. 

Comme le souligne Pascal Quignard lui-même, « Dans Les désarçonnés j'évoque ceux qui tombent et se relèvent. Curieusement je défends ce dont j'ai si souvent fait les frais : la dépression nerveuse. C'est étrange d'intercéder pour ce dont on ne veut plus jamais revoir le visage. Si on veut changer de vie, si on veut changer de famille, si on veut changer de couple, si on veut changer de maison, si on veut changer de pays, il faut repasser par la case départ.».

Editions Grasset

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