Après la polémique sur l'éventuelle viande de chien qui aurait pu être destinée à des vendeurs ambulants de sandwichs, un petit rappel pour nous rafraîchir la mémoire.
On s’en souvient, en janvier 2009, un restaurateur de Casablanca avait été
condamné à six ans de réclusion pour avoir vendu de la viande de chien,
présentée comme étant celle de bœuf, à ses clients. Au cours de l’enquête,
l’homme avait avoué avoir mélangé la viande canine à des produits chimiques
pour masquer l’odeur et la couleur de celle-ci. Ses quatre complices, eux,
chargés alors de « chasser les chiens avant de les abattre», avaient
écopé de peines comprises entre huit mois et quatre ans de prison. D’autres
épisodes similaires ont éclaté un peu partout au Maroc. Pour plusieurs
observateurs, face au manque de
contrôle dans ce type d’endroits où l’on se restaure sur le pouce et à la
sauvette, il n’y a aucun moyen de
vérifier la viande que l’on met
dans les sandwichs. D’ailleurs, « c’est le mode de vente qui favorise ce type de
tricheries qui peuvent mener à la mort, dans certains cas. Les vendeurs sont
rarement aux mêmes endroits. Ils échappent à toute surveillance » comme nous le dit un médecin de la place. On
l’imagine bien, les contrôleurs diligentés pour sévir ne vont pas sillonner
toutes les ruelles et impasses du pays pour débusquer tous les vendeurs à la
sauvette qui proposent des casse-croûtes à partir de trois dhs. Que peut espérer le pauvre consommateur
face à un morceau de boustifaille à ce prix ? Comme le conclut cet
inspecteur de police de Casablanca, « il peut y avoir du chien, et même
pire ? Personne ne sait vraiment ce qu’il mange quand il va dans ce type
d’endroits».
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