vendredi 28 mars 2014

Robert Plant & The Sensational Space Shifters au Maroc

L’une des plus grandes icônes vivantes du Rock, Robert Plant, ex-Led Zeppelin, sera en concert au Maroc, pour l’édition 2014 du festival de Mawazine, le jeudi 5 juin 2014 sur la scène de l’OLM –Souissi à Rabat.





Avez-vous déjà écouté Kashmir ? Si ce n’est pas encore le cas, faites-là. C’est l’un des premier morceau Rock, revisité par Robert Plant et son acolyte de toujours, l’immense guitariste, Jimmy Page, avec une orchestration qui a donné corps à l’un des plus beau mix musicaux moderne. Violon arabe, flute arabe, darbouka et d’autres sonorités venus d’orient avec ce rythme sublime de la guitare menée par le grand Page. Cela donne plus de 13 minutes d’extase musicale. Et c’est ce bonhomme qui vient chanter au Maroc, pour Mawazine avec son nouveau groupe, The Sensational Space Shifters. Ce sont aussi plus de 50 années de travail musical qui seront données à voir pour un public, certainement pris entre nostalgie des 70th et le renouveau d’un groupe qui a toujours su surfer sur des vagues insoupçonnées.
La vie et la carrière de Robert Plant comptent une belle période. Celle ci débute en 1968. C’est là que le mythique Led Zeppelin est né. Jusqu’en  1980, Led Zeppelin a gratifié le monde de la musique de quelques standards inoubliables : « Stairway to heaven », « Communication Breakdown », « Whole lotta love », « When the levee Breaks », « Since i’ve been loving you « , « Dazed and confusecd »… et la liste est longue de morceaux devenus, au fil du temps des incontournables au même titre qu’un Hay Joe de Jimi Hendrix ou alors Let It Be des Beatles. C’est  de cette musique là qu’il est ici question. Entre folie et outrance, génie et innovation, insouciance et créativité, Plant et Page ont marqué l’histoire moderne de la musique.
Ils sont les rares, et bien avant ce concept, depuis bâtardise, que l’on appelle,  la musique World, Robert Plant et Jimmy Page ont mélangé inspiration anglo-saxonnes, aux sonorités celtiques en passant par la musique arabe, les gnaouas, le blues, le jazz… etc.

Plante marocaine
C’est donc après plus de 5 décennies de création, que Robert Plant revient au Maroc. C’est une terre qu’il connaît très bien puisqu’il ya séjourné de nombreuses fois. Déjà dans les années 70, il a visité Tnager, Essaouira, il a aussi sillonné les rues de Marrakech.  Toujours à la recherche d’un rythme à introduire dans sa recherche musicale. C’est au Maroc qu’il a connu la Folk locale, entre tonalités gnaouies et musique arabe. C’est aussi grâce au Maroc, qu’un magnifique album a vu le jour, toujours avec son acolyte de toujours Jimmy Page. Il s’agit de No Quater, un ensemble sublime où le Maroc est présent en force tant dans la musique  qua dans les parles. D’ailleurs, certains titres de l’album ont été enregistrés à Marrakech dans les années 1990.

Carrière solo

 Aujourd’hui, c’est un Robert Plant qui se la joue solo qui revient au Maroc. Avec des opus comme «Pictures at Eleven » (1982), « The principle of moments » (1983), « Maniac nirvana » (1990) et « Dreamland » (2002), il sait se réinventer à chaque fois.  En 2007, l’album « Raising sand » est sorti. Robert Plant a remporté grâce à cette œuvre pas moins de 6 Grammy Awards. Son neuvième album solo, "Band of Joy" (2010), a également été nominé pour deux Grammys. C’est que nous sommes face à un musicien hors pair. A chaque fois qu’il sort une chanson, c’est un événement et un happening. Robert Plant a aussi été distingué par la reine d’Angleterre Elizabeth II du titre de commandeur de l’ordre de l’empire Britannique en 2008. Celui qui a été élu « Meilleure voix de l’histoire du rock » à l’occasion d’un sondage réalisé auprès des auditeurs de la radio anglaise Planet Rock, n’a jamais cessé de sonder les recoins cachés de la musique. Ce n’est pas pour rien que revue musicale Rolling Stone l’a classé à la 15ème place dans son classement des 100 plus grands chanteurs de tous les temps, tous styles musicaux confondus. En 2012, le nouveau groupe de Robert Plant, The Sensationnel Space Shifters, a fait ses débuts dans des festivals partout dans le monde, ainsi qu’une tournée en Amérique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande et aux États-Unis.  Et c’est cette nouvelle alchimie qui sera offerte aux Marocain le 6 juin à Rabat.


Le jeudi 5 juin 2014 sur la scène de l’OLM –Souissi à Rabat

Migrations des cigognes blanches au Maroc Les cigognes ne font plus le printemps

Selon plusieurs observateurs marocains, le pourcentage de cigognes blanches qui venaient nicher au Maroc a baissé de 63 pour cent en quelques décennies. Un indicateur majeur des changements climatiques qui ont touché le territoire marocain.



L’image d’Épinal des deux cigognes qui portent un bébé dans ses langes n’est pas prête de quitter l’imaginaire des enfants marocains. Il y aura toujours des cigognes nichées sur les hauteurs, au pic des minarets, sur les poteaux électrique, les pylônes haute tension et d’autres endroits en hauteur, égayant l’atmosphère de leurs coups de bec aux sonorités bien spécifiques. On verra toujours des cigognes, mais de moins en moins. Car les chiffres avancés par l’association marocaine de défense des cigognes Aprocib, présidée par Abderrahmane Chemlali, sont alarmants. Plus de 63 pour cent de ces échassiers ne viennent plus sur le sol marocain. Une baisse notée entre 1973 et 2005 et dont les tendances se confirment davantage ces dix dernières années. En cause selon l’association, les changements climatiques, mais aussi le braconnage. Les spécialistes avancent aussi la thèse des dépotoirs à ciel ouvert où pullulent les sacs en plastique qui, une fois ingérés par les cigognes, les étouffent et elles en meurent. A la lumière de ces nouvelles donnes, les cigognes qui venaient d’Espagne pour nicher en Mauritanie ou au Sénégal avec de longues escales au Maroc, deviennent de plus en plus rares.

Décharges publiques

Les réalités du terrain sont simples : le Maroc est un pays sec. La nappe phréatique, comme on le sait, s’appauvrit d’année en année. La désertification gagne du terrain et une large partie du territoire marocain est désertique. Les cigognes se rabattent sur les décharges publiques et mangent ce qu’elles trouvent. Impossible pour elles, comme l’avancent les responsables de l’association de défense des cigognes, de pourvoir aux besoin de leurs petits qui s’élèvent à plus de 140 kilos de viande. Ceci pour les 70 premiers jours après la naissance des cigogneaux. Inutile de préciser que c’est là une quantité impossible à amasser et que les charognes ne courent pas les poubelles. Restent donc les détritus, les nourritures décomposées des décharges. Et là les risques sont importants pour les échassiers. Il faut aussi parler de cette légende urbaine qui voudrait que la viande des cigognes soit un bon remède contre le diabète. Plusieurs braconniers se sont spécialisés dans ce créneau en piégeant des cigognes et vendant leur chair à des prix assez important. Certains avancent le chiffre de 200 dhs le kilo. Il faut dire que la légende court et que les malades sont prêts à débourser pourvu que cela marche.

Mythes et légendes

Pourtant au Maroc, la cigogne est un oiseau très aimé. Il est aussi protégé et presque sacré. Comme dans de nombreux pays africains, la cigogne est un oiseau porte-bonheur. La légende populaire nous apprend que la cigogne serait un imam. C’est aussi un saint homme qui serait habillé de deux burnous, en noir et blanc et qu’il veille sur les gens et les protège. Le mythe nous dit que ce saint homme a un jour manqué d’eau pour ses ablutions. Il a alors recours au petit lait pour se laver et faire sa prière. Mais le petit lait est béni  dans cette région du Sahara marocain. Il est aussi rare et c’est un péché de le consommer de cette manière. Le saint homme est alors métamorphosé en oiseau. Et il est expédié au Maroc pour trouver la rédemption. Certains voient dans le fait que les cigognes nichent sur les minarets des mosquées un signe de piété et de sacralité. Mais aussi bien  les mythes et les légendes ne peuvent rien face aux changements climatiques. Les cigognes sont touchées de plein fouet par la montée des chaleurs, la sécheresse et le manque d’eau. Et quand l’homme s’en mêle, c’est généralement mauvais signe.

   
Quelques chiffres

24 000 couples étaient recensés avant la seconde guerre mondiale, leur nombre est passé à 12 000 en 1940, puis à 13 500 en 1973, pour s’effondrer à 5 000 couples en 1995. Le recensement de 2015 risque d’être plus alarmant.



       

Violée à 96 ans !


Ce n’est pas un gag. Et ce serait triste et de très mauvais goût de tenter la plaisanterie de bas étage sur un tel événement. Oui, au Maroc, il y a plus de dix jours, une vieille dame, toute menue, s’est faite attaquer par quatre jeunes dont le moyen d’âge ne dépasse pas les 25 ans. Elle a été agressée physiquement et violée. Oui, à 96 ans, on a forcé cette femme à avoir des rapports sexuels.
On ne peut pas imaginer crime plus odieux, plus crapuleux. Inutile de revenir sur le drame vécue par cette vieille dame. Inutile de dire qu’elle aurait pu imaginer le pire dans sa longue vie, mais pas un viol. Pourtant, on s’est jeté sur elle pour la malmener et la menacer d’armes blanches. Comment a-t-elle pu passer au travers d’un tel assaut ? Cela relève du miracle. Comment a-t-elle pu tenir face à ces gaillards que l’on dit sous l’emprise des psychotropes ? Encore une fois, une force qu’elle a puisé en elle-même  pour que la vie ne l’abandonne pas.
Sous l’emprise des drogues, des jeunes sont aujourd’hui capables des pires crimes. Plus rien ne peut les arrêter. Aujourd’hui, l’un des plus grands défis du pays est de lutter contre ces drogues qui rendent les jeunes pires que des monstres. On peut décimer toute une femme parce qu’on a avalé quelques pilules… et le lendemain, on ne se rappellera de rien. Les chroniques judiciaires sont remplies d’actes de ce genre qui ont défrayé la chronique au Maroc.

C’est là le plus grand fléau qui attaque le tissu social marocain. Il le détruit chaque jour un peu plus et il rogne dans la chair d’une peuple où jadis, les personnes plus âgées étaient respectées, protégées, élevées au rand des saints.

Journée mondiale pour le sport Le coup de force de Kamal Lahlou


Le monde entier va fêter le 6 avril 2014, la journée mondiale du sport. Une initiative que l’on doit à notre Kamal Lahlou national. Car c’est lui qui a mil :ité pour que cette date soit retenue pour la, paix et les valeurs de l’éthique dans le monde. 




Il faut rendre à César ce qui appartient à César. En l’occurrence ici, il faut saluer le courage et la vision de Kamal Lahlou, grande figure des sports et des médias dans ce pays. C’est grâce à lui que la première journée internationale du sport aura lieu le 6 avril 2014. En effet, la proposition marocaine a été faite le 22 mai 2011 par Kamal Lahlou, vice-président du Comité olympique marocain. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon assistait à cette réunion et la proposition marocaine a été confirmée par Nawal El Moutawakil, première vice-présidente du CIO qui s'est félicitée de l'initiative de Kamal Lahlou et qui a demandé à ce qu'elle soit appuyée.  Le 22 avril 2012 à Moscou lors de l’Assemblée générale de l’ACNO (Association des comités nationaux olympiques), Kamal Lahlou qui y représentait le Maroc, est revenu à la charge, comme à son habitude, avec détermination et ferveur. Il a alors réitéré la proposition en exposant, encore une fois, sa philosophie du sport et la haute symbolique humaine d’une journée internationale dédiée aux sports dans le monde.  

Valeurs humaines

 Il faut dire que c’est là une action qui revêt une importance capitale aujourd’hui, dans un monde de clivage où seul le sport peut encore jouer son rôle de pont entre les peuples et la culture. Dans la vision de Kamal Lahlou, une journée mondiale du sport, est une commémoration de grandes valeurs humaines. C’est une journée de paix, de tolérance, de fair-play, d’amour et de respect entre les nations, de rapprochement à travers la rivalité saine, celle de la compétition, du dépassement de soi pour donner le meilleur. Ce sont ces valeurs que défend l’olympisme. Et c’est ce que Kamal Lahlou a défendu devant les grandes instances internationales avec, toujours, la force du verbe qu’on lui connaît et ses arguments de persuasion qui sont les siens. Pour Kamal Lahlou, le sport est l’un des moyens les plus puissants pour doter notre monde aujourd’hui, de plus de cohésion, surtout à une époque trouble où les conflits l’emportent sur la sérénité. Aujourd’hui, c’est chose faite. Chaque 6 avril, le monde va fêter le sport. Et les annales du sport et de l’olympisme retiendront à jamais le nom de notre cher Kamal Lahlou.



mardi 25 mars 2014

Journée mondiale pour le sport: Le coup de maître de Kamal Lahlou

Le monde entier va fêter le 6 avril 2014, la journée mondiale du sport. Une initiative que l’on doit à notre Kamal Lahlou national. Car c’est lui qui a milité pour que cette date soit retenue pour la, paix et les valeurs de l’éthique dans le monde. 




Il faut rendre à César ce qui appartient à César. En l’occurrence ici, il faut saluer le courage et la vision de Kamal Lahlou, grande figure des sports et des médias dans ce pays. C’est grâce à lui que la première journée internationale du sport aura lieu le 6 avril 2014. En effet, la proposition marocaine a été faite le 22 mai 2011 par Kamal Lahlou, vice-président du Comité olympique marocain. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon assistait à cette réunion et la proposition marocaine a été confirmée par Nawal El Moutawakil, première vice-présidente du CIO qui s'est félicitée de l'initiative de Kamal Lahlou et qui a demandé à ce qu'elle soit appuyée.  Le 22 avril 2012 à Moscou lors de l’Assemblée générale de l’ACNO (Association des comités nationaux olympiques), Kamal Lahlou qui y représentait le Maroc, est revenu à la charge, comme à son habitude, avec détermination et ferveur. Il a alors réitéré la proposition en exposant, encore une fois, sa philosophie du sport et la haute symbolique humaine d’une journée internationale dédiée aux sports dans le monde.  

Valeurs humaines

 Il faut dire que c’est là une action qui revêt une importance capitale aujourd’hui, dans un monde de clivage où seul le sport peut encore jouer son rôle de pont entre les peuples et la culture. Dans la vision de Kamal Lahlou, une journée mondiale du sport, est une commémoration de grandes valeurs humaines. C’est une journée de paix, de tolérance, de fair-play, d’amour et de respect entre les nations, de rapprochement à travers la rivalité saine, celle de la compétition, du dépassement de soi pour donner le meilleur. Ce sont ces valeurs que défend l’olympisme. Et c’est ce que Kamal Lahlou a défendu devant les grandes instances internationales avec, toujours, la force du verbe qu’on lui connaît et ses arguments de persuasion qui sont les siens. Pour Kamal Lahlou, le sport est l’un des moyens les plus puissants pour doter notre monde aujourd’hui, de plus de cohésion, surtout à une époque trouble où les conflits l’emportent sur la sérénité. Aujourd’hui, c’est chose faite. Chaque 6 avril, le monde va fêter le sport. Et les annales du sport et de l’olympisme retiendront à jamais le nom de notre cher Kamal Lahlou.





vendredi 21 mars 2014

Lutte contre les acouphènes: Le café, un excellent remède naturel

Selon une nouvelle étude canadienne, boire entre 3 et 4 tasses de café par jour peut être un bon remède contre les acouphènes. La caféine a de nombreuses propriétés qui agissent sur certaines cellules de l'oreille interne.





Combien de marocains sont-ils atteints d'acouphènes ? On ne le sait pas encore, mais selon plusieurs spécialistes ORL, de nombreux  marocains se plaignent de  ces bourdonnements ou ces sifflements d'une ou des deux oreilles qui leur font à la fois mal et rendent la vie désagréable. Cette pathologie très désagréable se manifeste d’abord par des perturbations au niveau de l’ouïe puisque celui qui en est atteint commence à sentir comme un bruit de fond incessant qui, avec le temps, devient plus pressant et plus fort.  Malgré le fait que cette maladie touche de plus en plus de personnes dans le monde, à cause des nuisances sonores qui frappent toutes les villes du monde, aujourd’hui, la communauté scientifique est d’accord pour dire qu’il n’y a pas de médicament miracle. De nombreux traitements sont sur le marché mais leur efficacité est limitée et ne peuvent éliminer de façon définitive et la maladie et ses symptômes.  La bonne nouvelle est que des chercheurs canadiens ont réussi à mettre au point une théorie, testée cliniquement, pour lutter contre les acouphènes. En effet, une équipe de scientifique de l’Université de l'Ontario au Canada, affirme aujourd’hui qu’il suffit de boire 3 à 4 tasses de café par jour pour réduire les effets nocifs dus aux acouphènes.  Pour les besoins de cette nouvelle étude, dont les résultats ont été rendus publics le 15 mars 2014, le groupe de spécialistes canadiens s’est appuyé sur les travaux déjà réalisés par une autre équipe américaine. Celle-ci s’était penchée sur un échantillon humain de plus de 65 000 infirmières pendant 18 ans, dans le but de déceler les effets des acouphènes sur leurs vies.  Au bout de quelques années, il a été démontré que plus de 5000 d'entre elles se sont mises à souffrir d'acouphènes de manière prononcée.  Comme l’ont expliqué les chercheurs dans l'American journal of médicine: « Nous nous sommes aperçus qu'il y avait 15% de cas d'acouphènes en moins chez les femmes qui buvaient au moins 3 tasses de café par jour. Et 20% d'acouphènes en moins chez celles qui buvaient au moins 4 tasses ».  Ce qui peut être considéré déjà comme une piste sérieuse et naturelle pour lutter efficacement contre cette maladie récalcitrante. Les scientifiques affirment également que boire du décaféiné était sans effet sur les acouphènes. Preuve supplémentaire que c’est la caféine qui est à la base de la réduction des l’intensité des sifflements dans les oreilles des patients testés en clinique. Les spécialistes canadiens rappellent aussi dans leur étude quels profils sont touchés par les acouphènes. D’abord, on trouve les personnes qui fréquentent des lieux bruyants sans porter de bouchons d'oreilles  comme dans des concerts, dans les discothèques et autres lieux où le bruit est fort et peut perturber l’ouïe humaine. Ensuite, il y a les personnes qui souffrent d'hypertension, d'artériosclérose, de troubles digestifs, d'arthrose, de diabète, de maladie cardiaque, de troubles de la thyroïde et d'anémie. Enfin, les spécialistes citent les personnes ayant eu des accidents avec des blessures au niveau de la tête. Ou alors les personnes qui ont l’habitude d’abuser de médicaments tels que de l'aspirine ou certains antibiotiques.

Et si le chocolat devenait un médicament ?

Une grande enquête de santé américaines va se pencher sur les bienfaits médicamenteux présents dans les flavonols, les antioxydants du chocolat noir. Le but pour les chercheurs américains est de découvrir  si les flavonols peuvent aider à prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Cette nouvelle étude se présente déjà comme la première grande enquête médicale sur les flavonols (antioxydant puissant) du cacao. Elle sera menée sur 18 000 hommes et femmes. 



Si de précédentes recherches avaient déjà prouvé que cet antioxydant baissait la pression artérielle, limitait le mauvais taux de cholestérol et était excellent pour la santé du cœur et des artères, elles ont été réalisées sur un plus petit échantillon de personnes. Comme l’a précisé le Dr Joann Manson, de la médecine préventive chef à Harvard affiliée à l'Hôpital Brigham and Women à Boston, «Les gens mangent du chocolat parce qu'ils aiment ça, non pas parce qu'ils pensent que c'est bon pour eux. L'idée de l'étude est de comprendre si le chocolat a vraiment des avantages pour la santé».

Courir 2h 30 par semaine pour éviter la grippe

Pour les besoins d’une enquête en ligne sur la grippe, dirigée par la London School of Hygiene and Tropical Medicine, ce sont 4800 personnes qui ont accepté de participer à travail scientifique pour travailler sur les risques de la grippe. En effet, c’est là la 5e édition de ce travail, qui tente chaque année de définir un profil-type des personnes qui ont le plus de risques d'attraper la grippe. Cette année, les personnes interrogées devaient indiquer le nombre d'heures d'exercices vigoureux qu'ils pratiquent chaque semaine, comme la course à pied, le vélo rapide ou des sports de compétition. Ils devaient également indiquer chaque semaine comme ils se sentaient (fébrile ou pas, légèrement enrhumé, grippé...). 




Après avoir analysé les résultats de cette enquête, les chercheurs londoniens ont affirmé que sur 1000 cas de grippe, une centaine pourraient être évités simplement en faisant au moins 2h30 d'exercices vigoureux chaque semaine. En effet, selon le Dr Alma Adler, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, les personnes les plus sportives ont évité le virus de la grippe cet hiver.  

jeudi 20 mars 2014

Entre jaloux, hypocrite et faux-jetons

Ce matin dans un taxi, une vieille dame rompt le silence et dit au chauffeur que les Marocains sont connus pour trois choses. Ils sont peut-être généreux, mais plus comme avant. Mais certainement, ils ont battu tous les records en termes de jalousie et d’hypocrisie. Pourquoi une telle saillie, chère madame ? La bonne femme en a gros sur la patate. Là où elle tourne la tête que des rapports humains faux. Plus aucune vérité, dit-elle, entre les gens. Mensonges et fausseté. Et partout. Même au sein de sa propre famille, on peut trouver un envieux, un jaloux, un qui broie du noir et qui a une secrète envie de vous voir faillir et échouer.
Mais pourquoi une vision aussi noir, madame ? Et pourquoi autant de méchanceté entre les Marocains ? La vieille dame qui a roulé sa bosse et qui a en vu de toutes les couleurs en avalant tant de couleuvres, ne se fait pas prier pour le dire : « le Marocain  boit la haine et la traitrise dans l’eau du robinet, mon fils ». Regarde comment cela se passe entre chauffeurs de taco, entre voisins, dans le boulot, entre amis, hommes ou femmes, c’est le même rituel. Aucune réelle franchise, beaucoup d’aigreur et peu de spontanéité, comme si on en laissait sous le coude des cas où l’animosité finira par refaire surface pour broyer les faux rapports humains à la Marocaine.  
Que dire après cela ? Se résoudre aux tristes réalités d’une société où les valeurs humaines sont de simples concepts obsolètes qui n’ont plus droit de cité. C’est à qui peut montrer sa laideur humaine plus que l’autre. Et si vous avez de l’éducation, si vous aimez les autres, si vous avez le cœur sur la main, si vous êtes cash, franc, sincère, il faudra s’attendre à toutes les misères pour rester qui vous êtes ou alors céder  au marasme ambiant et devenir un numéro de série, un faux jeton parmi tant d’autres.



Les Marocains qui combattent en Syrie: Fous d’Allah ou soldats mercenaires

Ils sont plus de 1200 combattants marocains en Syrie. Des chiffres avancés par le Washington Institute for Near East Policy qui affirme  que ce nombre augmente chaque mois. Comment les Marocains arrivent-ils en Syrie ? Qui les recrute et pourquoi font-ils cette guerre ?


Le 26 février 2014, Ilyas El Mejjati le fils d’Abdelkrim El Mejjati, l’ancienne figure du jihadisme et du salafisme, tuée en Arabie Saoudite, il y a plus de huit ans, a réussi à rejoindre d’autres Marocains sur les fronts de combat en Syrie. Agé aujourd’hui de 21 ans, Ilyas El Mejjati dont le frère a été tué e avec son père,  a toujours voulu marcher sur les pas de son paternel avec la bénédiction de sa mère, Fatiha El Mejjati. Mais Ilyas n’est pas  le seul à avoir pris le chemin des fronts syriens. Ils sont nombreux les Marocains, d’Oujda, Tanger, Marrakech, Fès, mais aussi Casablanca, Rabat et d’autres villes comme Sebta et Melilla. Rien que dans l’ancienne médina de Casablanca, ils sont pas moins de 9 jeunes a avoir quitté le Maroc cette année. On les retrouve en Syrie en compagnie d’autres Marocains venus d’Espagne ou de Belgique, de France aussi où certaines sources avancent pas moins de 200 Marocains d’origine qui sont déjà sur place à Homs, dans la banlieue de Damas et sur d’autres fronts. En décembre 2013, plusieurs sources étrangères ont fait état de plus de 412 morts en Syrie.
Le nombre des combattants aurait dépassé les 1200, comme l’a affirmé un jeune étudiant marocain de Tétouan qui a rejoint la Syrie en 2013. Ce jeune homme affirme qu’au sein de son groupe, ils sont 40 Marocains et plus de 500 combattants grossissent les rangs de seule la milice de Sham Al Islam.

En effet, depuis l’éclatement de la guerre, plusieurs noms ont circulé sur Internet, des vidéos, des images en solitaire  ou en groupe rendant compte du quotidien des Marocains qui ont choisi d’aller «porter au nom d’Allah le jihad aux côtés des rebelles».  Selon l’institut américain Near East Policy, on retrouve parmi les plus hauts  gradés, des anciens combattants en Afghanistan et d’autres qui sont passés par les camps de Guantanamo sur l’île de Cuba. Parmi les gradés, on peut citer Brahim Benchakroun, un ancien détenu de Guantanamo, âgé aujourd’hui de 35 ans, dont le nom de « jihadiste » est Abou Ahmad Al Mouhajir, qui a fondé un mouvement baptisé, Harakat Sham Al Islam. D’autres marocains font partie d’autres groupes comme Kataeb Ahrar Al Sham, l'État islamique d'Irak et du Levant (ESIL), le Front Nousra ou encore l’armée libre syrienne.

Recrutement organisé

Mais comment arrivent-ils en Syrie ? D’abord ils sont ciblés. Généralement des jeunes. Ils sont pauvres. On les observe pendant longtemps avant de les approcher. Les recruteurs savent qu’il faut s’armer de patience. On procède par paliers. D’abord une approche amicale, on sympathise, on fait la prière ensemble. Puis, une fois un rapport de confiance établi, on passe à l’étape suivante qui consiste à préparer psychologiquement la recrue à un éventuel départ en Syrie. C’est là qu’on propose de l’argent pour aider la famille, après de longues séances de lavage de cerveau, à force de littérature jihadiste, des heures entières devant des vidéos d’autres marocains au combat, voire même des morts, élevés e au rang de «martyrs». Une tâche aisée puisque de nombreuses figures connues dans les nébuleuses jihadistes créent des pages sur les réseaux sociaux et incitent d’autres « frères marocains » à les rejoindre pour la guerre. On le sait aujourd’hui, grâce à de nombreux rapports européens, la plupart de ces Marocains combattants étaient basés sur la côte et à Lattaquié, deux régions qui ont été le théâtre de sévères combats. D’ailleurs, dans cette vague d’embrigadement par l’image, quelques jours avant l'annonce de la création de Sham al-Islam, des sites web et des forums jihadistes ont annoncé la mort de Mohamed al-Almi al-Suleimani, alias Abi Hamza al-Maghrebi. Une figure célèbre du jihadisme marocain, qui a été libéré de prison en 2011. Al-Almi était un leader au sein du groupe des anciens détenus islamistes avant de partir pour la Syrie. Il s’occupait d’une brigade de jihadistes marocains baptisée «les broyeurs » quand il a été abattu le 10 août 2013. Dans le Nord, la police marocaine a démantela de nombreuses cellules, spécialisées dans le recrutement pour la Syrie. De son côté, la police espagnole, a fait état de plusieurs arrestations entre 2012 et 2014 visant des groupes de l’ombre qui fournissait le front syrien selon le même modus operandi.

Les leaders martyrs

Son exemple sert de référence pour de nombreux recruteurs sur place. Mais il n’est pas le seul. Il faut aussi citer d’autres  noms devenus des légendes sur le Net.  Mohamed al-Nebras, un natif de Tanger qui commandait la brigade "Ebada Ibn al-Samet", et Al-Sedik al-Sabe, alias Abou Adam al-Tazi, un ressortissant néerlandais né au Maroc. Tous morts. Tous des icônes.
Entre l’image de martyre et une somme d’argent pour la famille, la jeune recrue, prend son billet d’avion pour Istanbul et une fois sur place, il est pris en main par d’autres groupes spécialisés sur place dans l’acheminement des groupes vers la frontière syrienne. Selon le frère d’un combattant, il a fallu 40 jours à son frère avant d’arriver à Lattaquié. Pour les sommes négociées, ils n’excèdent pas les 3000 euros dans les meilleurs des cas. C’est un dépôt de garantie chez la famille. Un dédommagement avant l’heure en cas de mort et de non-retour.

Opérations suicides

Selon le quotidien espagnol El Pais, un Marocain de Sebta, Abdelouahed Sadik Mohamed, a donné des détails de la vie des combattants marocains en Syrie. La filiale d’Al Qaida en Syrie, nommée Daach (Etat islamique en Irak et au Sham) chargeait les Marocains des missions les plus dangereuses. « Les Marocains sont en première ligne sur le front de guerre. On leur réserve les missions suicides alors que les Saoudiens, les Syriens ou les Jordaniens sont repliés en arrière », affirme Abdelouahed Sadik Mohamed devant les juges espagnols après son arrestation à Malaga, fuyant la Syrie, suite à sa désignation pour un attentat kamikaze. Toujours selon la police espagnole, Abdelouahed Sadik Mohamed fasait partie des premiers « jihadistes » marocains de Syrie. Lui aussi avait quitté Sebta pour Casablanca où il a pris un vol à l’aéroport Mohamed V, en direction d’Istanbul en Turquie, avant de franchir la frontière avec la Syrie au Sud.
Pour de nombreux analystes, les motivations sont simples. En dehors du « jihad », il y a des rémunérations pécuniaires qui poussent de nombreux Marocains à combattre en Syrie. Face à une vie sans reliefs, face à la pauvreté et à la perdition sociale, pour de nombreux jeunes, la guerre en Syrie s’apparente aussi à un métier, même à durée déterminée. Aujourd’hui, nous sommes face à un autre phénomène celui des enfants soldats en Syrie. Le cas d’Oussama dit Al Maghribi, âgé de 13 ans, qui a posté ses photos en Kalachnikov sur le front syrien, fait des émules. D’autres, à peine un peu plus âgés, totalisent déjà deux ans de front. C’est dire que le parcours des Marocains de Syrie est loin d’être terminé.














Etat de santé de l’industrie du cinéma au Maroc

L’année 2013-2014 marque le retour en force des grosses productions internationales qui filment au Maroc. C’est aussi une belle année pour le cinéma marocain avec un bilan plutôt satisfaisant.






Bonne nouvelle. 21 longs métrages et 6 courts ont bénéficié du fonds d’aide pour la production cinématographique nationale. Pour une enveloppe de 60 millions dhs, on peut parler d’un cap de franchi dans l’histoire récente du cinéma marocain.  Dans le même temps, nous apprenons par le CCM que 131 permis de tournage ont été accordés à des courts métrages. C’est dire que le cinéma va bien.  Avant de parler de qualité, la quantité est déjà un repère et un indicateur d’une nouvelle étape que franchit l’industrie du film au Maroc.  
Culture du cinéma

Il faut dire que c’est logique. Le public marocain veut regarder des films locaux. Et les chiffres sont là pour attester une vérité indiscutable. En effet, en 2013, les films marocains ont réalisé des chiffres d’entrées supérieurs aux films venus d’Egypte, des USA ou d’ailleurs. 700 mille spectateurs et 25 millions de dirhams de recettes pour l’année 2013. C’est plus qu’une embellie. C’est un nouveau départ pour le cinéma national à un moment où les salles de cinéma ferment les unes après les autres. Il ne reste que 60 salles ouvertes dans tout le pays et d’autres vont certainement fermer. La politique de créer des complexes s’avère peut-être l’unique solution pour continuer à aller au cinéma. D’ailleurs, les cinémas de quartiers ont disparu et les cinéclubs n’existent plus. C’est donc une autre culture du cinéma qu’il faut encourager pour que les recettes accompagnent et la politique du fonds d’aide et surtout la place de choix qu’il faut réserver aux films marocains, longs ou courts.
On le voit aussi du côté de la participation du cinéma marocain dans des festivals étrangers. En 2013, le cinéma marocain a été présent dans 149 manifestations cinématographiques à l’étranger. Une présence saluée par pas moins de 55 Prix internationaux. Sans oublier de parler des 66 rendez-vous  cinématographiques organisées au Maroc. Ces derniers  ont bien profité de la création de la Commission d’aide à l’organisation des manifestations cinématographiques dont le montant de soutien a atteint, au titre des deux sessions, le chiffre de 27,525 MDH. 

Décors naturels
Il ya donc une réelle politique mise en place pour que le cinéma marocain soit compétitif ici et ailleurs. Dans un sens, les chiffres avancés k apportent la preuve que c’est là une vision qui marche. Mais il n’y a pas que cela qui a apporté des bénéfices importants. 2012-2013 a été aussi une année très fructueuse en ce qui se réfère aux productions étrangères qui ont choisi les décors naturels du Maroc pour leurs tournages.  Plus de 29 productions étrangères ont tourné au Maroc en 2012.  
25 longs métrages, 3 séries télévisées, dont Game Of Thrones qui a choisi les remparts d’Essaouira pour sa troisième saison. Rien qu’à Ouarzazate,
10 films, une série télé et un téléfilm, ont été tournés durant cette période.
Pour les professionnels du secteur, cela se traduit par une augmentation de 10% entre 2011 et 2012. D’autres projets ont émaillé l’actualité due l’industrie cinématographique au Maroc. On peut parler du film indien, "Yann" de Thulasi Rajaseharan avec Jeeva et Thulasi Nair.  Il faut aussi citer cette année, le film de Werner Herzog, "Queen of the Desert" avec Robert Pattinson et Nicole Kidman.  Il y a également le film français de Joachim Lafosse, "Les chevaliers",  sans oublier la série télévisée américaine "Odyssey-Pilote" de Peter Horton.   2014 s’annonce déjà sur les chapeaux de roue puisque de nombreuses Majors ont manifesté leur intérêt pour des méga-productions sur le sol marocain, employant davantage de techniciens  et de figurants.


mercredi 19 mars 2014

Harcèlement quand tu les tiens

Il paraît qu’une campagne contre la violence faite aux femmes au Maroc est lancée et que des débats ont lieu dans les cercles politiques, au sein de la société civile et chez les uns et les autres pour mettre un terme aux abus contre les femmes. C’est bien, sauf que tout ceci demeure sur le papier, comme des slogans, des tentatives bien timides de noyer le poisson, à défaut de résoudre le vrai du problème, qui la mentalité des hommes. Oui, le mâle marocain a de drôles d’idées sur la femme. Au mieux, c’est un objet sexuel. Au pite, une esclave. Entre les deux ? Il n’y a pas de place, entre les deux. Que des extrêmes quand il s’agit des femmes. Ou on les aime à les tuer ou on les méprise… à les tuer aussi. Rares sont ceux qui ont compris que la femme a une place de choix au sein de toute société qui se respecte. C’est un socle, la femme. Une assis mobile pour soutenir le poids souvent bancal de la société. Nous avons tous des mères, des sœurs et pour certains entre nous des filles ? comment voudrions-nous les voir traiter par les hommes ? Il suffit de prendre le temps de bien y penser pour amorcer un début d’un commencement de changement. Changement de point de vue. Changement de vision. Changement d’approche pour ne pas harceler une femme dans la rue, encore moins l’insulter, la maltraiter ou la considérer comme une sous-espèce. Pour dire vrai : les femmes sont plus balaises que les hommes. Elles ont une telle force d’encaisser et de résistance qui bat de loin b notre arrogance, notre fausse force, notre insolence devant ce qui est l’origine de toute vie. Tout ceci pour dire qu’il nous faut des lois sévères pour que la violence cesse. Et trêve de  bobards.

Le racisme a des effets sur l’organisme humain

Selon des chercheurs américains, le racisme non seulement rend la vie plus difficile et l’empoisonne, mais il peut aussi avoir un effet désastreux sur les cellules des personnes discriminées.



C’est simple selon, les spécialistes américains qui se sont penchés sur la vie de millions de personnes soufrant d’actes et d’agressions racistes au quotidien, cette injustice peut avoir des effets graves sur la santé des gens. D’un côté le stress vécu par ces personnes pourrait avoir des répercussions malsaines sur l’organisme, mais au-delà, cela peut attaquer plus profondément le corps humain pour en altérer plusieurs fonctions.
Pour l'épidémiologiste David Chae de l'University of Maryland, aux Etats Unis d’Amérique et son équipe, la question a été posée de manière simple :  le racisme peut être observé biologiquement et il pourrait faire beaucoup de mal sur le plan physique, sans parler des dommages psychologiques.

Age cellulaire

Pour affiner leurs expériences et arriver à des conclusions fiables et sans appel, les chercheurs américains ont travaillé sur ce qu’on appelle, « les télomères », qui sont comme  l’explique David Chae « les extrémités des chromosomes qui protègent l'ADN des cellules ». Pour les spécialistes, «La longueur des télomères constitue un bon indicateur de l'âge physiologique, puisque leur raccourcissement est associé à un risque accru de maladies liées à l'âge comme Alzheimer. ». C’est donc là que les recherches ont été les plus corsées.  «Deux personnes de 35 ans qui ont le même âge à un niveau chronologique n'auront pas forcément le même âge au niveau cellulaire, suivant les expériences qu'elles ont vécues au cours de leur existence », comme le précise le Dr Chae.   Pour la finalité des expériences, les scientifiques ont procédé à la comparaison  de la longueur des télomères sur un petit panel de 95 hommes noirs américains âgés de 35 à 50 ans. Les volontaires ont également été interrogés sur leur quotidien et les actes de racisme éventuellement subis dans leur vie de tous les jours. Les résultats de cette étude  qui fait un tollé aux USA, sont parus dans la revue spécialisée American Journal of Preventive Medicine. Les résultats ont démontré que les Afro-Américains qui intériorisent l'idée que le racisme qu'ils subissent est mérité présenteraient des télomères plus courts. «Les hommes afro-américains qui ont une vision positive de leur groupe ethnique pourraient être protégés de l'impact négatif de la discrimination raciale. En revanche, ceux qui ont intériorisé un biais anti-Noirs pourraient être moins aptes à gérer les expériences racistes, ce qui pourrait engendrer du stress et des télomères plus courts, » insiste David Chae. A méditer

Les traitements à base de testostérone peuvent être nuisible pour le coeur

Les autorités sanitaires américaines vont enquêter sur les risques cardiovasculaires liés à la prise de testostérone chez les hommes.
La Food and Drug Administration (FDA), l'agence du médicament américaine, annonce qu'elle va se pencher sérieusement sur le sujet. Cette annonce fait suite à la publication d'une étude concluant à un risque accru de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral chez des hommes traités à la testostérone. La première étude à l'origine de l'inquiétude des autorités américaines est parue début février 2014 dans le journal scientifique Plos One. Elle a conclu que les hommes de 65 ans et plus doublent leur risque de crise cardiaque dans les premiers mois de leur traitement à base de testostérone. Les hommes de moins de 65 ans, avec antécédent de maladie cardiaque augmentaient également leur risque. En tout, 56 000 hommes américains ont participé à cette étude.


Le cancer du sein, plus fréquent chez les fumeuses

Une nouvelle étude, effectuée par le Centre de recherche sur le cancer de Seattle, aux Etats-Unis montre que l'une des principales formes de cancer du sein (le cancer hormono-sensible réceptif aux oestrogènes) est 60% plus fréquent chez les jeunes femmes qui fument. Et plus précisément, « chez les femmes âgées de 20 à 44 ans qui fument un paquet par jour depuis au moins 10 ans » a expliqué le Dr Christopher Li, responsable de cette étude. Pour cette étude, l'équipe du Centre de recherche sur le cancer de Seattle a étudié les dossiers de 960 patientes atteintes d'un cancer du sein entre 2004 et 2010. Ils ont comparé les chiffres avec les dossiers de 938 femmes de la même tranche d'âge mais qui n'ont pas eu de cancer.
Le spécialiste précise qu’«Il y a une prise de conscience croissante que le cancer du sein n'est pas une seule et unique pathologie. Mais qu'il existe plusieurs sous-type différents, qui correspondent à des profils différents».  Son étude a d'abord montré que les jeunes femmes qui avaient déjà fumé étaient environ 30 pour cent plus susceptibles de développer n'importe quel type de cancer du sein, par rapport aux femmes qui n'avaient jamais fumé. Mais ce risque atteint 50% en ce qui concerne le cancer du sein réceptif aux oestrogènes et il frôle même les 60% chez les fumeuses régulières. Le médecin ajoute qu’«Il y a tellement de substances chimiques présentes dans les cigarettes qu'il se pourrait que certaines d'entre elles agissent comme des oestrogènes, et participent ainsi à la multiplication des cellules cancéreuses hormono-dépendantes». 


La vitamine C pour combattre les cancers

Selon une nouvelle étude scientifique américaine, la vitamine C à haute dose peut augmenter les effets anticancéreux de la chimiothérapie.   En effet, selon les médecins, Injectée et en grande quantité, la vitamine C a permis de booster la chimiothérapie chez les souris et chez les humains selon une étude publiée dans la revue spécialisée Science Translational Medicine. Les chercheurs de l'Université du Kansas ont testé chez des rongeurs et quelques patients les effets de la vitamine C sur la chimiothérapie. Après avoir greffé des cellules cancéreuses ovariennes humaines à des souris, ils leur ont injecté de la vitamine C. Ils ont aussi administré cette vitamine à des patients atteints d'un cancer avancé de l'ovaire. Ils ont constaté que les cellules cancéreuses de l'ovaire ont été sensibles à un traitement de vitamine C, et que les cellules non malades sont restées saines.
Ce traitement à haute dose de vitamine C a été administré en parallèle à la chimiothérapie classique. S'il a été efficace pour détruire les cellules cancéreuses, il a aussi permis de diminuer les effets négatifs de la chimiothérapie. La chercheuse Jeanne Drisko, co-auteur de l'étude pense qu'« il existe réellement un intérêt à utiliser de la vitamine C pour les oncologues.»
"D'après cette étude, et les premières données cliniques, la vitamine C administrée en intraveineuse a exactement ce potentiel. Elle est efficace et accessible à tous. »