Jimmy Page et Robert Plant. Stairway To
Heaven et Kashmir. Une épqoue que certains ont cru révolue. Il n’en est
rien. Après cinq ans de réflexion voici,
dans les bacs, l'unique concert de la reformation du groupe mythique Led Zeppelin. Il s’agit d’un
happening de bonne facture, donné à Londres, le 10 décembre 2007, à l'O2 Arena,
devant pas moins de 18 000 d’heureux
élus. Un double CD et un Blu-ray
pour l’un des moments clés de la musique moderne. Sons et images, montage
saccadés, foules en liesse, du Rock comme on en fait plus.
Mais le plus
ingénieux dans cette livraison gravée pour durer, c’est de centrer la mise en
scène sur les quatre bonhommes qui distillent une musique sortie de derrière
les fagots. Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et Jason Bonham, fils de
John, le batteur original du groupe, dont la mort vingt-sept ans auparavant a
écourté la longue carrière du groupe.
Tout y est. Jimmy Page est royal. Robert
est une plante rare.
Quant à John
Paul Jones, il incarne le limon fertile de ce band qui a laissé quelques uns
des morceaux les plus aboutis de la post modernité du Rock. Et dans la foulée,
il ne faut pas oublier ce jeune homme qui a ressuscité son père, en se plaçant
à la batterie avec des étincelles dans les yeux et un cœur gros comme le
monde. Comme l’a toujours dit
Page, Led Zepplin est une sacrée histoire d’alchimie entre quatre individus.
Avec ce Celebration Day, c’est un
concert historique qui est donné à vivre.
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