Nous avons eu le film Alatriste, avec en vedette Viggo Mortensen.
Les aventures du capitaine Alatriste y ont été traitées avec plus ou moins
d’exactitude et de sérieux. Mais là, dans l’ouvrage d’Arturo Pérez-Reverte,
c’est une autre manière d’aborder ce personnage haut en couleurs.
L'histoire
débute avec l’arrivée à Naples du capitaine Alatriste et du jeune Iñigo Balboa.
Après des combats sans merci contre les Turcs à bord de la Mûlâtre, les deux
compères doivent accomplir une nouvelle mission. Le moins que l’on puisse dire,
c’est que cette nouvelle expédition s’annonce difficile, voire fatale.
Nous sommes en l’an de grâce1627.C’est l’hiver. Il fait froid. Les intérêts espagnols en Italie sont
menacés par les Etats pontificaux et la République de Venise. Un complot est en
train de se mettre en place. Francisco de Quevedo, envoyé du roi Philippe IV,
demande au capitaine de prendre part à un complot pour assassiner le doge
pendant la messe de Noël. Parmi les conjurés, les amis du capitaine, Sebastian
Coppons et le Maure Gurriato. Mai il y a aussi la figure terrible de Gualterio
Malatesta, l’ennemi juré
d’Alatriste. Tout se beau monde se meut dans une Venise décrite avec brio.
Ambiance enneigée pour une septième aventure d’Alatriste qui, encore une fois,
oscille entre bravoure et doutes. Une belle histoire de cape et d’épée, écrite
avec sensibilité par Arturo Pérez-Reverte. Une partie de l’histoire romancée
d’une Europe du Xvii siècle en proie aux guerres, aux conspirations et aux
règlements de comptes.
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