vendredi 26 avril 2013

Limiter les détentions préventives, un début de solution


Plus de 46 pour cent des détenus au Maroc sont en situation de détention préventive. Cela coûte au pays  des sommes colossales. Pourtant, malgré les appels répétés de l’observatoire marocain des prisons et des ONG nationales et internationales pour limiter les frais à ce niveau, le gouvernement marocain fait la sourde oreille. Presque la moitié des prisonniers marocains attendant un jugement. Alors que l’on peut poursuivre de très nombreux accusés en situation de liberté provisoire sans engorger les prisons, en limitant les dépenses de l’Etat et en résolvant le problème du surpeuplement. Pour des délits sans la moindre gravité, des détenus croupissent durant des mois, voire plus, derrière les barreaux. Cela coûte en places, en nourritures, mêmes sommaires, en heures de travail pour les fonctionnaires. L’autre point important est relatif à des peines qui peuvent servir la communauté sans remplir les chambrées des prisons déjà pleines à craquer. Pour des broutilles, en envoie des gens en taule. On peut sévir en les condamnât à fournir des travaux d’intérêt général comme cela est le cas dans d’autres pays qui ont pu juguler les problèmes du surpeuplement. Il est possible de payer ses dettes à la société en la servant sans passer par la case prison. C’est un bien pour tous. Tout le monde y gagne : le pays, les détenus et la société. 

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