Selon le
ministère de la Santé, en 2012, 83 nouveaux cas de tuberculose pour 100.000
habitants ont été dépistés. Cela
donne un total de 27.429 nouveaux cas de tuberculose dans le Royaume.
C’est simple, malgré une prévalence de 85 pour cent de réussite
cliniques, le Maroc n’arrive pas à en finir avec la tuberculose. La maladie
résiste. Mieux, elle rogne du terrain et fait encore de nombreuses victimes. En
effet, pour le ministère de la Santé publique, qui a déclaré à l’occasion de la
journée mondiale de la maladie, le 24 mars 2013, la tuberculose se propage
principalement dans les quartiers populaires des grandes villes du Maroc.
Pourquoi ? Une question d’hygiène, de niveau de vie et de prise en charge
pour des oins appropriés. Il faut savoir qu’au cœur du tissu social le plus
démuni, la maladie touche surtout les personnes âgées de 15 à 45 ans, dont 58%
sont de sexe masculin, comme le
soulignent les responsables du ministère.
Ceci malgré le fait qu’il existe
depuis des années un programme national de lutte contre la tuberculose.
Celui-ci est basé sur la gratuité et la décentralisation des prestations
dispensées aux malades tuberculeux. Il a permis au fil des années, « la
réalisation d'un taux de succès thérapeutique dépassant 85%, tandis que le taux
de détection s'est établi à 95% », précise le département de la santé.
Il
faut aussi savoir que la lutte contre la maladie un regain d’intérêt grâce à ce
programme qui a mobilisé, en 2012, un budget de 30 millions de DH, en plus
d'une subvention de 85 millions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la
tuberculose et le paludisme pour la période 2012-2016.
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