Nous sommes en l’an de grâce 2077. Cela va dire
très loin dans le futur. D’ici là,
tout peut arriver. Mais Jack Harper, le héros du film, lui est déjà en
station sur la planète Terre. Toute la population humaine a été évacuée. C’est
dire que les temps sont graves. Des dizaines d’années de guerres, de batailles,
de combats, de tirs de missiles et autres saloperies, ont fini par avoir raison
de la terre mère. Et le fameux Jack, lui, il est là pour aider à l’extraction des dernières ressources nécessaires à la
survie des terriens. Il est à la fin de sa mission, et il doit repartir vers
une autre planète, à contre cœur, parc e que son chez lui, c’est ici. Alors
qu’il bosse pour sauver ce qui peut encore l’être, il assiste au crash d’un
vaisseau et décide alors, en bon héros, tout gentil, tout humain, d’aller
sauver la belle qui s’y trouve. On le devine bien, il y aura de l’amour, des
étincelles, de la bravoure. Bref, Jack fera tout pour épater la belle. S’ensuit
une série d’événements imprévisibles qui rendent cette mission à la fois folle,
haletante, excitante et très
sciences fiction dernier cri. Il retrouve alors des pans entiers de sa
mémoire, découvre qui il était, ce qu’était sa vie sur terre et des souvenirs qu’il avait perdus depuis. Dans la
foulée, il se découvre des affinités avec l’héroïsme à l’Américaine. Il va
sauver la belle, le monde, l’humanité et plus si affinités.
Tom
Cruise qui tente de sauver aussi sa peau à Hollywood enchaine les navets. Après
Jack Reacher, place à un autre
Jack tout aussi surdose, qui joue les bras durs et décidés à en découdre avec
la fatalité. Bref, c’est la machinerie hollywoodesque dans toute sa
splendeur : action et effets spéciaux à gogo pour un rendu aussi futile
qu’inintéressant. Et dire
que Tom Cruise était un acteur bourré de talent. Comme quoi il y a des
destinées fatales.
Oblivion, navet abyssal de série Z. On se demande comment Hollywood capable de pondre des minority report et autres films très potables peut sortir ça.
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