Siri Hustvedt, l’écrivain américaine, de parents
norvégiens, livre un roman de toute beauté sur l’amour et ses nombreux à côtés.
Frais et captivant.
Comme toujours chez Siri Hustvedt, l’intrigue est simple. Dans Un été sans les hommes, c’est encore une fois l’histoire d’un
couple face à lui-même. Incapable de supporter la liaison que son mari, Boris, un
grand neuroscientifique, entretient avec une femme plus jeune qu'elle, qui se
prénomme Mia, qui est aussi poétesse, l’héroïne décide de quitter New York pour
se réfugier auprès de sa mère. Celle-ci, depuis la mort de son mari, a choisi de vivre dans une maison de retraite du Minnesota.
C’est là au milieu de veuves
octogénaires qui entourent sa mère, que Mia va découvrir la complexité des
sentiments. Débute alors une forme d’introspection qui fait charrier dans son
sillage passé, avenir, présent et souvenirs. Tout y passe, les non-dits, les
espoirs déçus et le rêve d’être mieux.
Ce roman devient du coup, le cheminement d’une femme au
carrefour de sa vie pour faire le point, savoir où elle a été et où elle va. Ce
tournant de son existence donne à ce roman un côté jubilatoire tant l’écriture
est limpide et les rencontres de toute beauté.
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