C’est
un chanteur-compositeur prolifique. Mais en terme d’albums Live, A Glitter and
Doom est son troisième. Après Nighthawks at the Diner (1975) et Big Time
(1988), Tom Waits signe quelques belles pages musicales dignes de son rang d’icône
vivante. Il s’agit donc de titres Issus de la tournée du même nom. C’est un
double opus qui contient des morceaux enregistrés au cours de l’été 2008
dans différentes villes comme Atlanta, Milan ou encore Paris. Le second disque
présente un monologue écrit par le songwriter améri- cain.
Pour ce natif de
Californie en 1949, Thomas Alan Waits, alias Tom Waits, ce n’est pas là un
album de plus qui vient succéder au sublime Orphans, Bawlers and Bastards. On
le sait, depuis son premier album Closing time, sorti en 1973, Tom Waits s’est
imposé comme l’un des songwrietrs les plus profonds de sa génération. Il n’a
d’égal qu’un Nick Cave ou encore l’immortel Leonard Cohen.
La liste des albums
qui ont marqué la scène
musicale mondiale s’allonge avec The heart of Saturday Night (1974), Nighthawks
At The Diner (1975), Small Change (1976), Foreign Affairs (1977) et Heart
attack And Vine (1980). C’est alors qu’arrive En 1983, Swordfishtrombones, un
disque qui lui permet d’expérimenter des techniques d’enregistrement inhabituelles.
C’est une nouvelle façon de faire de la musique qui surgit et qui va
influencer plusieurs stars de la chanson.
Tom Waits devient alors boulimique et
enchaînent de grand succès critiques. Bone Machine (1992), Mule Variations
(1999), Alice (2002), Blood Money (2002), Real Gone (2004)... avant de sortir,
en 2006, Orphans, Brawlers, Bawlers And Bastards, qui est un chef d’œuvre
absolu de rigueur, d’innovation et d’originalité. Là avec cet opus Live, c’est
tout le travail d’orchestration qui est mis en avant avec cette façon très
particulière d’habiter la scène et d’offrir des interprétations uniques dans
la monde feutré de la musique moderne
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