lundi 1 avril 2013

Agressivité à la Marocaine


Pas un jour sans assister à une réelle démonstration de violence de la part de nos compatriotes. Le Marocain serait-il hyper nerveux ? Serait-il tendu, rancunier, agressif et porté sur le règlement de compte pour des broutilles en en venant aux poings ? Absolument. Les manifestations de rage et de colère non contrôlée sans nombreuses. Et partout. Quelle que soit ta classe sociale. Riche, pauvre, éduquée, analphabète, responsable, oisif, chômeur ou travailleur, l’argument verbal suivi du punch physique est une règle chez nous.

Comme je l’ai dit plus haut, il suffit d’un rien pour que la mèche prenne feu. C’est à qui lance la première banderille. Et le décor est planté. Insultes à tue-tête, blocage de la voie publique, puis l’ultime argument : les coups. Et quand les gens se mettent à se castagner pour un regard mal interprété ou un mot dit plus haut que l’autre, c’est la guerre tribale qui est déclarée.  Une telle charge de haine, de rancœur et de ressentiment, un déballage violent de la frustration qui finit dans le sang.

Les plus intelligents d’entre nous disent que le Marocain  a le sang chaud. Un argument pour justifier leur éclatement. D’autres nous servent la dope qui voudrait faire du Marocain un homme d’honneur qui ne se laisse pas faire. Là aussi, c’est une manière de se voiler la face. Le fait est que le Marocain  est certes impulsif, mais aussi habitué à la violence physique. C’est qu’il a toujours baigné dans les coups en guise d’éducation. Chez lui à la maison, il est tabassé par les parents, le grand frère ou l’oncle. A l’école, les profs en mettent une couche à coups de gifles et de crochets. Dans la rue, avec les copains, pas un jeu qui ne finisse  par un règlement de compte en bonne et due forme. 

Face à cette manière  de nourrir la psychologie de nos enfants à coups d’agressivité sous toutes ses formes, il est clair qu’adulte, le schéma qui prédomine est la volonté certaine de vouloir en découdre avec le premier venu. Parce qu’un être humain équilibré ne se bagarre jamais parce que le voisin ne lui a pas dit bonjour ou que le chauffeur de taxi ne s’est pas arrêté comme convenu, encore moins parce que le buraliste a tardé à le servir.

Il faut être bougrement atteint pour déclencher une guerre pour si peu. Pire, il y a fort à parier qu’en cas de réelle guerre où le pays aura besoin de ces hommes, ces derniers seront plus enclins à se terrer qu’à monter au front.


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