vendredi 15 mars 2013

L’ex-leader des Dire Straits sort un nouvel album solo «Privateering »


Trois ans après Get Lucky, l'ancien leader de Dire Straits, Mark Knopfler revient avec un nouvel album, très inspiré. Privateering, un opus country-folk américain, un registre où le grand guitariste excelle en solo.


Dire Straits. Le nom sonne comme une escale de 20 ans dans le monde de la musique moderne. Sultans of Swing, Private investigation, Telegraph road ou encore Romeo and Juliet. Des standards qui ont marqué des générations. Mais depuis que les Dire Straits n’existent plus, c’est Mark Knopfler qui a continué son périple en solitaire. C’est là un septième album solo qu’il enregistre. 
Après les magnifiques Sailing to Philadelphia, Golden Heart, Shangri-La, il a trouvé une voie qu’il laissait transparaitre souvent sans trop insister sur ce mouvement qui l’entrainait vers un accomplissement musical   certain. Mélange de Folk et de Country revisité à la sauce Knopfler, ce nouvel album, Privateering, suit les mêmes sinuosités mélodiques dans les mêmes contrées américaines, aujourd’hui paysage musical de l’artiste. Pour les besoins de cette nouvelle livraidson, Privateering  a été enregistré à Londres entre autres avec le bluesman Kim Wilson, ou encore le chanteur de country Tim O’Brien.
 Le rendement est solide. On retrouve cette belle mixture de Chevrolet rafistolée qui émane de quelques voix  ricaines, très patelin. Les atmosphères poussiéreuses  font planer sur les 20 morceaux de cet opus, une trainée de magie, qui illumine des contrées perdues au fin fond du Midwest. On navigue alors entre des passages tantôt teintés de blues, tantôt des ballades irlandaises, tantôt des morceaux de country passé au moule Knopfler, avec juste ce qu’il faut d’héritage écossais pour ne pas mélanger son scotch avec un bon bourbon du cru du Kentucky.  
On peut apprécier  quelques bonnes doses de guitare comme il sait les distiller dans Haul Away, Privateering, Corned Beef City. Ou encore, des trouvailles comme Go Love, Kingdom of Gold et Bluebird. Mark Knopfler ajoute à sa longue et magnifique carrière, un autre beau chapitre où c’est la grande musique qui a le dernier mot. 

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