Trois ans après Get Lucky,
l'ancien leader de Dire Straits, Mark Knopfler revient avec un nouvel album,
très inspiré. Privateering, un opus country-folk américain, un registre où le grand
guitariste excelle en solo.
Dire
Straits. Le nom sonne comme une escale de 20 ans dans le monde de la musique
moderne. Sultans of Swing, Private investigation, Telegraph road ou encore
Romeo and Juliet. Des standards qui ont marqué des générations. Mais depuis que
les Dire Straits n’existent plus, c’est Mark Knopfler qui a continué son
périple en solitaire. C’est là un septième album solo qu’il enregistre.
Après
les magnifiques Sailing to Philadelphia, Golden Heart, Shangri-La, il a trouvé une
voie qu’il laissait transparaitre souvent sans trop insister sur ce mouvement
qui l’entrainait vers un accomplissement musical certain. Mélange de Folk et
de Country revisité à la sauce Knopfler, ce nouvel album, Privateering, suit les
mêmes sinuosités mélodiques dans les mêmes contrées américaines, aujourd’hui
paysage musical de l’artiste. Pour les besoins de cette nouvelle livraidson, Privateering a été enregistré à Londres entre autres avec le
bluesman Kim Wilson, ou encore le chanteur de country Tim O’Brien.
On peut apprécier
quelques bonnes doses de guitare comme il sait les distiller dans Haul Away, Privateering, Corned Beef
City. Ou encore, des trouvailles comme Go Love, Kingdom of Gold et Bluebird. Mark
Knopfler ajoute à sa longue et magnifique carrière, un autre beau chapitre où
c’est la grande musique qui a le dernier mot.
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