L’écrivain brésilien, Jorge Amado revient sur son personnage Vasco Moscoso de Aragon, un loup de la mer
qui essaime des aventures là où la
houle le transporte. Un roman aussi
costaud que son protagoniste très haut en couleurs. Jouissif.
Pour Jorge Amado, le vieux marin Vasco Moscoso de
Aragon, est une magnifique trouvaille romanesque. On comprend très vite que nous ne sommes pas dans les mêmes
sphères d’écritures que le Lord Jim de Joseph Conrad. Nous sommes tout aussi bien loin des limiers de la
mer qui fleurissent chez Hermann Melville.
Bien sûr, Vasco Moscoso est Latin, Sud américain. Un homme aux multiples
facettes. Un personnage qui ne
peut voir le jour a que sur les rives du Brésil. Il nous raconte des histoires. Il parle d’aventures. C’est
un marin. ? Un homme qui a roulé ses rafiots par mauvais temps et grande
houle. Dans les faubourgs de Bahia, il est l’attraction des uns et des autres.
Cet homme à la faculté de transfigurer le monde.
Ce qu’il narre n’a cure des
réalités. A la limite, personne ne cherche à savoir si ce qui est dit est la
vérité ou son corollaire l’imaginaire. L’essentiel est là : des histoires,
des visages, des vies, des drames, des joies, des espoirs et des rêves. Et
c’est là la force ce personnage.
C’est là aussi la grandeur de Jorge Amado, grande figure des lettres
sud-américaines.
Avec une telle maîtrise de son sujet, le tout
décliné avec drôlerie et acuité, Jorge Amado corse son récit. Le vieux marin se
voit obligé de prendre les commandes d’un navire dont le commandant est mort.
Moment de vérité. Mais loup des mers ou simple rêveur, Vasco Moscoso s’en tire
avec les honneurs. Bref, Ce livre est un
foisonnement de détails, de situations humaines aussi riches
d’enseignements sur un continent métissé dans la beauté est éternelle.
Le vieux marin de Jorge Amado. Editions Stock.
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