C’est le
magazine Rolling Stone qui donne son classement des plus grands chanteurs révolutionnaires du monde. Victor
Jara, l’immense chantre chilien, fait partie des 15 personnalités musicales les
plus influentes.
Victor
Jara est le seul artiste latino-américain, choisi parmi les 15 musiciens les
plus rebelles de tous les temps, aux côtés de sept Américains, trois Anglais,
une Irlandaise, un Jamaïquain, un groupe Chèque et un Nigérien. Dans le
classement, il n’y a pas le moindre nom à consonance arabe. Encore moins
marocaine. Jara a été choisi aux côtés d'Elvis Costello et The Clash (Grande
Bretagne), Marilyn Manson et Johnoy Cash (Etats Unis) et Peter Tosh (Jamaique).
Le chanteur chilien mérite amplement cette place au panthéon des artistes qui
ont beaucoup donné aux libertés des uns et des autres. La vie et le parcours
artistique de Victor Jara, ainsi que les souffrances et tortures qu'il a subies
durant la dictature d'Augusto Pinochet, avant d'être assassiné par les
militaires Chiliens en 1973, sont un gage que le chanson peut-être une arme
fatals face aux injustices de
certains pouvoirs liberticides. Pour ceux qui aiment Jara, c’est l’occasion de
réécouter des albums comme "Canciones folcloricas de America"
(Chansons folkloriques d'Amérique), "El verso es una paloma" (le ver
est un pigeon), et "el derecho de vivir en paz" (le droit de vivre en
paix).
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