C’est l’une
des maladies qui fait le plus de victimes dans le monde. Aujourd’hui, des
scientifiques japonais ont enfin découvert un vaccin qui peut contrer la
maladie.
C’est une bonne nouvelle pour des
centaines de millions d’êtres humains exposées aux risques du paludisme dans le
monde. Une équipe de chercheurs japonais de l'Université d'Osaka a annoncé, le
3 juin 2013, avoir développé un
vaccin qui peut protéger à 70% contre le paludisme. Cette maladie qui est dû, comme nous
l’explique les médecins de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à des
parasites du genre Plasmodium transmis d’une personne à l’autre par des
piqûres de moustiques Anopheles infectés, appelés «vecteurs du
paludisme». C’est là une maladie qui tue des millions de personnes dans le
monde. En effet, selon les dernières estimations de l’(OMS, on a enregistré, en
2010, 219 millions de cas de paludisme (avec une marge d’incertitude
comprise entre 154 millions et 289 millions). Ces affections ont été
la cause de 660 000 décès
(avec une marge d’incertitude comprise entre 490 000 et 836 000).
Toujours selon l’OMS, «la plupart des décès surviennent chez des enfants vivant
en Afrique, où chaque minute un enfant meurt du paludisme.»
Sauver des vies
Après
des années de recherches, voilà donc un vaccin qui va révolutionner le monde de
la santé. Pour les chercheurs japonais, «L'effet de ce vaccin est plus important que
celui de tous les traitements existants ». Les chercheurs ont donc mis au
point une poudre baptisée BK-SE36. «Il s’agit d’une combinaison d’un dérivé
d’une protéine génétiquement modifiée, portée par le moustique vecteur de la
maladie, et d’un gel d’hydroxyle d’aluminium.» comme le soulignent les auteurs
de cette étude nippone. Le vaccin une » fois mis en place entraîné la
formation d’anticorps dans 72 % des cas traités par les chercheurs. L’étape suivante consiste à travailler
en clinique sur des enfants de 1 à 5 ans. Si tout va bien, dans cinq ans, le
vaccin peut être disponible. Il faut ici rappeler que cette avancée scientifique de grande envergure vient
après le travail des chercheurs britanniques qui avaient mis au point un autre
vaccin qui ne protégeait que durant quatre années.
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