vendredi 26 juillet 2013

Tous dopés et tous des zéros


Tout le monde est dopé. Le sport est pourri.  On éteint la téloche et on va voir ailleurs. Car à en croire tous les rapports, mâtinés d’aveux des plus grandes stars, il faut arrêter l’hypocrisie et le dire très haut : le sport de très haut niveau ne marche que parce que les athlètes, dans leur majorité, carburent aux substances illicites.
Lance Armstrong a tout avoué. Ou presque.  Sept couronnes sur le Tour de France. Sept fois recalés. Son éternel dauphin, Jan Ullrich, pour qui j’ai une grande affection, a aussi avoué avoir eu recours aux services du fameux docteur Fuentes. Puis avant le Tour de France 2013, on épingle Laurent Jalabert et ce n’est pas fini. Le 23 juillet 2013, une commission d’enquête du Sénat français publie quelques noms d’autres sportifs, que des cyclistes, dopés à l’EPO en 1998. Marco Pantani y est. Mais aussi Erik Zabel et Mario Cipollini, deux immenses sprinters.
Les enquêteurs ont même dit que des footballeurs français qui ont remporté la Coupe du monde 1998, ont eu recours au dopage. Voilà qui est intéressant. Car depuis très longtemps, on savait que d’autres sports de haut niveau sont touchés. En Espagne, on avait parlé de l’athlétisme, de la Formule 1, du Tennis, de Moto Cross et d’autres disciplines. On l’a bien vu à la mi-juillet avec l’équipe jamaïcaine d’athlétisme, qui a été  éclaboussé par le scandale Asafa Powell.
Alors qu’on arrête de nous bassiner avec le sport propre. Il n’y a presque pas de sport clean quand il s’agit du très haut niveau. Il est vrai qu’il faut trimer, s’entraîner dur, suivre un régime strict, vivre que pour son sport, mais sans d’autres substances, on ne peut pas tenir le coup. Qu’on ne vienne pas me raconter qu’un footballeur qui aligne trois matchs de grande intensité par semaine marche au jus d’orange. Jamais de la vie. Alors que franchir un col hors catégorie comme le Mont Ventoux peut tuer son bonhomme et c’est déjà arrivé quand on n’a pas un petit chouya de quelque chose d’autre qui coule dans les veines.
Les affaires de dopage vont se suivre. Les prochaines années vont nous révéler que le sport où le fric est roi a besoin de grandes performances. Et pour attirer les spectateurs, il faut des sportifs d hors pair. Et ces derniers ne sont que des humains. Pour se surpasser, il faut certes de la volonté et de la détermination. Mais aussi quelques anabolisants, couplé à des hormones de croissances et autres dérives chimiques pour donner du rêve. C’est cela la réalité du sport. Le reste du pipo et de l’hypocrisie de bas étage.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire