Tout
le monde est dopé. Le sport est pourri.
On éteint la téloche et on va voir ailleurs. Car à en croire tous les
rapports, mâtinés d’aveux des plus grandes stars, il faut arrêter l’hypocrisie
et le dire très haut : le sport de très haut niveau ne marche que parce
que les athlètes, dans leur majorité, carburent aux substances illicites.
Lance
Armstrong a tout avoué. Ou presque.
Sept couronnes sur le Tour de France. Sept fois recalés. Son éternel
dauphin, Jan Ullrich, pour qui j’ai une grande affection, a aussi avoué avoir
eu recours aux services du fameux docteur Fuentes. Puis avant le Tour de France
2013, on épingle Laurent Jalabert et ce n’est pas fini. Le 23 juillet 2013, une
commission d’enquête du Sénat français publie quelques noms d’autres sportifs,
que des cyclistes, dopés à l’EPO en 1998. Marco Pantani y est. Mais aussi Erik
Zabel et Mario Cipollini, deux immenses sprinters.
Les
enquêteurs ont même dit que des footballeurs français qui ont remporté la Coupe
du monde 1998, ont eu recours au dopage. Voilà qui est intéressant. Car depuis
très longtemps, on savait que d’autres sports de haut niveau sont touchés. En
Espagne, on avait parlé de l’athlétisme, de la Formule 1, du Tennis, de Moto
Cross et d’autres disciplines. On l’a bien vu à la mi-juillet avec l’équipe
jamaïcaine d’athlétisme, qui a été
éclaboussé par le scandale Asafa Powell.
Alors
qu’on arrête de nous bassiner avec le sport propre. Il n’y a presque pas de
sport clean quand il s’agit du très haut niveau. Il est vrai qu’il faut trimer,
s’entraîner dur, suivre un régime strict, vivre que pour son sport, mais sans
d’autres substances, on ne peut pas tenir le coup. Qu’on ne vienne pas me
raconter qu’un footballeur qui aligne trois matchs de grande intensité par
semaine marche au jus d’orange. Jamais de la vie. Alors que franchir un col
hors catégorie comme le Mont Ventoux peut tuer son bonhomme et c’est déjà
arrivé quand on n’a pas un petit chouya de quelque chose d’autre qui coule dans
les veines.
Les
affaires de dopage vont se suivre. Les prochaines années vont nous révéler que
le sport où le fric est roi a besoin de grandes performances. Et pour attirer
les spectateurs, il faut des sportifs d hors pair. Et ces derniers ne sont que
des humains. Pour se surpasser, il faut certes de la volonté et de la
détermination. Mais aussi quelques anabolisants, couplé à des hormones de croissances
et autres dérives chimiques pour donner du rêve. C’est cela la réalité du
sport. Le reste du pipo et de l’hypocrisie de bas étage.
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