Deux sujets préoccupent les différentes franges de la
société marocaines cet été. On va me dire que ce sont là les mêmes
préoccupation se toujours et que sous le soleil de Dieu… rien de nouveau. Pas
si sûr que cela.
D’abord pour les filles, il y a ce sempiternel problème lié
au mariage. Pas une fille qui n’y songe. Pourtant, ces mêmes filles, futures
jeunes femmes et mamans, assurent que les
hommes sont pour une grande majorité des malotrus. Bref, des bons à rien
, sauf à faire des enfants et entretenir tout ce beau monde.
Et là encore, va savoir ? Des femmes, qui ont bien
réussi sur un plan de carrière,
semblent perdues, sans la présence d’un mâle dans leur vie. J’ai demandé à une maie d’éclairer ma
lanterne sur ce sujet. Elle m’a assuré en bonne connaisseuse d’âmes masculines,
que les hommes sont un mal nécessaire. On les déteste, mais on aime aussi les
avoir avec nous. Ceci n’a rien de strictement sexuel. Non, les hommes sont
capables d’apporter réconfort, sérénité
et bien-être aux femmes. C’est une bonne nouvelle… dans ce concert de
critiques qui fusent de toutes parts sur le compte des hommes au Maroc.
Donc, même si les hommes ne sont pas si bien que cela, il
fit toujours bien de lier son destin à eux. Ne serait-ce que pour la forme,
l’étiquette ou les apparences. Une femme pas mariée passe toujours très mal au
Maroc. Alors mieux vaut être mal accompagnée que seule.
Ceci pour le mariage et les attirances entre male et
femelle.
Il y a aussi la crise qui est un sujet de troubles cet été.
Plus que l’année dernière, tout le monde parle du manque d’argent cet année. Il
paraît que même certains mariages ont été ajournés sine die. Pour d’autres, pas
de vacances, pas de sorties, pas d’occasions de rencontrer l’âme sœur. Autant dire disette. Vache maigre.
Une maie ma intimé l’autre jour que la crise n’est pas
uniquement terrible pour le bien-être des ménages, mais elle a surtout mis un
point d’arrêt à la constructions de nouveaux nids douillets de jeunes amoureux
qui veulent entrer dans le grand
cycles des crédits, des banques, des tracs de s factures, des frais de
scolarité, de toubibs, d’eau et d’électricité…
Une autre mai m’a dit aussi qu’il faudrait dire merci à la
crise. Pourquoi ? Mais parce qu’elle a évité à des gens de se lancer dans
une opération de vie qui peut s’avérer une aventure hasardeuse. Autrement dit,
merci la crise d’avoir fait penser les uns et les autres aux risques à prendre
en allant fonder une famille.
C’est un peu cynique comme raisonnement. Oui, mais juste et réaliste.
Surtout que les femmes d’aujourd’hui, comme dirait une autre copine, ont besoin de
tout le confort nécessaire avant de sauter le pas.
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