C’est une mise en garde sérieuse. L’Agence
nationale française de sécurité du médicament (ANSM) a réévalué deux
médicaments à la suite de signalements d’effets indésirables rares, mais qui
peuvent être graves : accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde,
hypertension artérielle, convulsions, hallucinations ou confusion mentale ont
été parfois diagnostiqués chez des femmes prenant ces médicaments pour prévenir
ou interrompre la montée de lait. Il s’agit de deux médicaments à base de
bromocriptine (Parlodel et Bromocriptine Zentiva) qui sont utilisés pour
stopper la lactation après un accouchement ou la prévenir après une
interruption volontaire de grossesse. « Ces effets indésirables sont connus et mentionnés
dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) depuis 1994 en France,
avec notamment la présence de contre-indications et de précautions d’emploi.
Malgré ces mises en garde, en 2012, une nouvelle enquête de pharmacovigilance a
confirmé la persistance de ces effets indésirables graves, souvent associés à
une utilisation non conforme au RCP des médicaments à base de bromocriptine,
notamment un non respect de la posologie ou des contre-indications » explique
l’ANSM qui demande que ce rapport bénéfice/risque soit réévalué au niveau
européen par l’Agence européenne du médicament.
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