mercredi 24 juillet 2013

Cancer de la prostate: Le stress un facteur amplifiant


Plusieurs études ont démontré que le cancer de la prostate peut être causé par le stress, considéré par les chercheurs comme l’élément moteur pour que la tumeur s’installe.


L’Ecole de médecine Albert Einstein de New York, aux Etats Unis d’Amérique vient de livrer, le 15 juillet 2013,  l’une des études les plus importantes de l’année. Il s’agit de la relation entre le stress et le cancer de la prostate. Pour les chercheurs américains,  le stress peut être un facteur principal déclenchant l’apparition du cancer de la prostate. Pire, le stress peut aussi être un facteur clef dans développement de la tumeur.
 Déjà en 2012, une autre étude avait tiré la sonnette d’alarme sur le rapport entre les problèmes de sommeil et le cancer de la prostate. On s’en souvient les scientifiques avaient démontré «que les hommes qui ont des problèmes d’insomnie ont deux fois plus de risques d’être touchés par le cancer de la prostate.»  C’est simple, l’étude avait précisé que «en cas de problèmes de sommeil, la production de mélatonine est entravée ce qui perturbe le fonctionnement de l’organisme et finit par  encourager  le développement de tumeurs cancéreuses.»
Aujourd’hui pour cette nouvelle étude, les spécialistes américains ont pu arriver à la conclusion selon laquelle : «certaines branches du système nerveux central qui répondent à la sollicitation du stress en produisant des hormones, sont également responsables du développement du cancer de la prostate.» Autrement dit, c’est l’une de ces zones  du système nerveux, dite
système nerveux sympathique, chargée de réguler la réponse de notre organisme en situation de stress ou de danger, qui est touchée. « Notre étude a montré que ce même système nerveux sympathique, qui pousse notre corps à fabriquer de la noradrénaline, fait le lit du cancer de la prostate car c’est une hormone que l’on retrouve à la surface des cellules cancéreuses et qui les aide à se développer » explique le Dr Paul Frenette, dans le magazine Science. Pour les chercheurs, la solution pourrait être un traitement à base de bêtabloquants afin de bloquer la production de noradrénaline.

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