Plusieurs études ont démontré que le
cancer de la prostate peut être causé par le stress, considéré par les
chercheurs comme l’élément moteur pour que la tumeur s’installe.
L’Ecole de médecine Albert Einstein de New
York, aux Etats Unis d’Amérique vient de livrer, le 15 juillet 2013, l’une des études les plus importantes
de l’année. Il s’agit de la relation entre le stress et le cancer de la
prostate. Pour les chercheurs américains, le stress peut être
un facteur principal déclenchant l’apparition du cancer de la prostate. Pire,
le stress peut aussi être un facteur clef dans développement de la tumeur.
Déjà en 2012, une autre étude avait tiré la sonnette d’alarme
sur le rapport entre les problèmes de sommeil et le cancer de la prostate. On
s’en souvient les scientifiques avaient démontré «que les hommes qui ont des problèmes d’insomnie ont deux fois
plus de risques d’être touchés par le cancer de la prostate.» C’est simple, l’étude avait précisé que
«en cas de problèmes de sommeil, la production de mélatonine est entravée ce
qui perturbe le fonctionnement de l’organisme et finit par encourager le développement de tumeurs cancéreuses.»
Aujourd’hui pour cette nouvelle étude, les
spécialistes américains ont pu arriver à la conclusion selon laquelle : «certaines
branches du système nerveux central qui répondent à la sollicitation du stress
en produisant des hormones, sont également responsables du développement du
cancer de la prostate.» Autrement dit, c’est l’une de ces zones du système nerveux, dite
système nerveux sympathique, chargée de
réguler la réponse de notre organisme en situation de stress ou de danger, qui
est touchée. « Notre étude a montré que ce même système nerveux sympathique,
qui pousse notre corps à fabriquer de la noradrénaline, fait le lit du cancer
de la prostate car c’est une hormone que l’on retrouve à la surface des
cellules cancéreuses et qui les aide à se développer » explique le Dr Paul
Frenette, dans le magazine Science. Pour les chercheurs, la solution pourrait
être un traitement à base de bêtabloquants afin de bloquer la production de
noradrénaline.
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