Plusieurs
pays se penchent aujourd’hui sur l’apnée du sommeil en organisant des journées nationales pour
apporter plus d’éclairage sur un sujet majeur de santé publique.
Pour les pays occidentaux, l’importance du
sommeil est telle que des colloques lui sont consacrés tout au long de l’année pour débattre
du sujet, mais aussi alerter l’opinion publique sur les dangers liés au sommeil, et en premier lieu l’apnée
du sommeil. Il s’agit là d’une maladie
méconnue, mais dont les ravages sont vécus au quotidien par des millions
de personnes. Pour les chercheurs, la prévalence de cette maladie touche
jusqu’à 5% dans presque tous les pays du monde. La majorité de ces malades ne le savent même pas, parce que
leur affection n’est ni dépistée, ni traitée. Pour les
chercheurs, «l’apnée du sommeil se manifeste par des arrêts involontaires de la
respiration pendant que l’on dort. Ces pauses respiratoires durent entre 10 et
45 secondes et peuvent se reproduire plusieurs fois par heure, provoquant, à la
longue, de graves conséquences sur la santé.»
Il faut savoir que l’apnée du sommeil est
due à un relâchement de la langue et des muscles de la gorge qui, par manque de
tonicité, empêchent l’air de passer en obstruant les voies respiratoires. «Dans
un premier temps, ce manque d’oxygénation va empêcher le patient d’avoir un
sommeil réparateur. », affirment les scientifiques. Résultat immédiat : un réveil avec
une sensation de ne pas avoir dormi. Grosse fatigue et nervosité. On peut aussi
souffrir durant la journée de somnolence ou de baisse d’attention.
Tous les praticiens sont d’accord, il est
question face à une telle maladie à un réel danger pour la santé. Il ne faut
donc ne pas se laisser aller. D’abord se faire dépister et suivre un traitement
adéquat. En effet «à long terme, la mauvaise oxygénation de l’organisme peut
entraîner des troubles cardiaques, de l’hypertension artérielle et même des
risques d’infarctus ou de cancer. » Des recherches ont démontré que les
personnes qui souffrent d’apnée du sommeil sont souvent attirées inconsciemment
par une alimentation sucrée, pour avoir plus de tonus. Ce qui fait augmenter le risque de
diabète de type 2.
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