lundi 7 octobre 2013

Attention chiens enragés…


Le directeur général de l'Office Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), Ahmed Bentouhami a annoncé le 28 septembre 2013 que la rage fait plus de 20 morts par an au Maroc et touche 400 cas chez les animaux.  



On le sait, comme a tenu à le répéter le directeur général de l'Office Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), Ahmed Bentouhami, «Le vecteur principal de la rage au Maroc est le chien». Une réalité  qui a fait l’objet d’une journée d'étude, organisée en partenariat avec les ministères de la santé, de l'intérieur, de l'éducation nationale, l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II et l'Association de protection des animaux et de l'environnement, à l'occasion de la Journée internationale de la rage sous le thème "la rage tue jusqu'à quand ?".
En effet, dans tous les quartiers du Maroc, sur les routes, les grandes artères, même dans les centres villes des grandes villes comme Casablanca ou Rabat, on rencontre des chiens errants. Ils peuvent bien être porteurs de la rage et la transmettre aux citoyens, par contact, morsures ou toute autre forme d’inoculation.
Réel danger
Aujourd’hui l'Office Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires  essaie d’attirer l’attention sur un réel danger pour la santé publique. Surtout que chaque année pas moins de 20 personnes murent à cause de la rage.  Dans ce sens, le ministère de l'agriculture a pris les devants face au danger de la rage, depuis les années 80 avec des campagnes de vaccinations. E cet effet, un programme national de lutte antirabique a été lancé, mais l’éradication de la maladie n’a pas été atteinte. En 2003, un autre programme a été mis sur pied par les ministères de l'Intérieur et de la Santé, au niveau de 9 provinces pilotes comme première étape avant sa généralisation au plan national à partir de 2004.

Ce programme de lutte contre la rage, qui repose sur la prévention par la lutte contre les chiens errants et la protection sanitaire à travers la vaccination gratuite des chiens à propriétaires,  n’a pas donné non plus les résultats escomptés.

D’où la nécessité aujourd’hui de mesures draconiennes pour mettre un terme à un fléau sanitaire qui tue encore au Maroc. Si chaque année plus de 80 bêtes sont touchées par la rage, il faut dire que la transmission à d’autres demeure facile surtout que les chiens errants courent toujours dans les rues.  Si l’ONSSA organise des campagnes de sensibilisation pour attirer l’attention sur ce problème, il faut dire que beaucoup de travail reste à faire. Cela commence d’abord par des actions ciblés pour ramasser les chiens errants et éviter aux populations urbaines  de faire les frais de bêtes déjà contaminées.

   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire