Le directeur général de l'Office Nationale de Sécurité
Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), Ahmed Bentouhami a annoncé le 28
septembre 2013 que la rage fait plus de 20 morts par an au Maroc et touche 400
cas chez les animaux.
On le sait, comme a tenu à le répéter le directeur
général de l'Office Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires
(ONSSA), Ahmed Bentouhami, «Le vecteur principal de la rage au Maroc est le
chien». Une réalité qui a fait
l’objet d’une journée d'étude, organisée en partenariat avec les ministères de
la santé, de l'intérieur, de l'éducation nationale, l'Institut Agronomique et
Vétérinaire Hassan II et l'Association de protection des animaux et de
l'environnement, à l'occasion de la Journée internationale de la rage sous le
thème "la rage tue jusqu'à quand ?".
En effet, dans tous les
quartiers du Maroc, sur les routes, les grandes artères, même dans les centres
villes des grandes villes comme Casablanca ou Rabat, on rencontre des chiens
errants. Ils peuvent bien être porteurs de la rage et la transmettre aux
citoyens, par contact, morsures ou toute autre forme d’inoculation.
Réel
danger
Aujourd’hui l'Office Nationale de Sécurité Sanitaire
des Produits Alimentaires essaie
d’attirer l’attention sur un réel danger pour la santé publique. Surtout que
chaque année pas moins de 20 personnes murent à cause de la rage. Dans ce sens, le ministère de
l'agriculture a pris les devants face au danger de la rage, depuis les années
80 avec des campagnes de vaccinations. E cet effet, un programme national de
lutte antirabique a été lancé, mais l’éradication de la maladie n’a pas été
atteinte. En 2003, un autre programme a été mis sur pied par les ministères de
l'Intérieur et de la Santé, au niveau de 9 provinces pilotes comme première
étape avant sa généralisation au plan national à partir de 2004.
Ce programme
de lutte contre la rage, qui repose sur la prévention par la lutte contre les
chiens errants et la protection sanitaire à travers la vaccination gratuite des
chiens à propriétaires, n’a pas
donné non plus les résultats escomptés.
D’où la nécessité aujourd’hui de mesures draconiennes
pour mettre un terme à un fléau sanitaire qui tue encore au Maroc. Si chaque
année plus de 80 bêtes sont touchées par la rage, il faut dire que la
transmission à d’autres demeure facile surtout que les chiens errants courent
toujours dans les rues. Si l’ONSSA
organise des campagnes de sensibilisation pour attirer l’attention sur ce
problème, il faut dire que beaucoup de travail reste à faire. Cela commence
d’abord par des actions ciblés pour ramasser les chiens errants et éviter aux
populations urbaines de faire les
frais de bêtes déjà contaminées.
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