S’il y a une série qu’il ne
faut pas rater en ce moment, c’est bien celle-ci. Intitulée Hell on Wheels, c’est toute l’histoire de
l’Amérique qui y est condensée. De la guerre de Sécession à la liaison par voie
ferré entre l’Est et l’ouest, en passant par les conflits sanglants avec les tribus indiennes, les magouilles
politiques, la rivalité nord-Sud ou encore l’implantation de l’église comme
pilier social, Hell on Wheels rend compte d’une Amérique folle, créée dans le
sang sur les cadavres de tant d’immigrés allemands, irlandais, norvégiens,
italiens et autres.
L’histoire
débute avec la fin de la guerre de Sécession. Cullen Bohannon, joué par un
excellent Anson Mount, part en cowboy solitaire vers l’aventure pour venger le
meurtre de sa femme par les nordistes. Il finit chef de sécurité sur un
chantier de chemin de fer devant rallier San Francisco en passant par les
Rocheuses. C’est là que l’intrigue
de la série prend forme. Travailleurs du monde, tous réunis pour un avenir
meilleur, à la merci d’un patron, fin politicien et magouilleur de première.
C’est là qu’il rencontre un allié black, campé par un surprenant Common. Les deux
hommes devront tirer leur épingle du jeu dans un monde en friche où tous les
coups sont permis. L’enfer sur roues d’où est tiré le titre
de la série fait défiler alors tous les soubassements de la société américaine
moderne.
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