Le
Maroc connaît un engouement pour la E-cigarette. Pourtant des études ont pointé
des doigts certains s dangers,
quand d’autres études insistent sur son rôle pour arrêter de fumer.
Le numéro de septembre de la revue 90
Millions de consommateurs, en France, vient relancer les débats, déjà assez
contradictoires, sur la cigarette électronique. Bonne ou mauvaise pour la
santé ? Là est toute la question. Si aujourd’hui, une étude australienne,
publiée le 9 septembre 2013, nous apprend que c’est bénéfique pour les
consommateurs désireux d’arrêter de fumer et que ses effets sont proches de
« ceux des patchs de nicotine », d’autres chercheurs ne l’entendent
pas de la même oreille. Pour 60
Millions de consommateurs, les cigarettes électroniques « ne sont
pas aussi inoffensives » que le disent leurs fabricants. Certains vont
même jusqu’à accuser les industriels de commander des études favorables pour
inciter les gens à fumer des cigarettes électroniques. Contacté par nous, un médecin de la
place, nous dit que « quand je lis une étude où tout est bon surtout
quand il est question de fumer, je me méfie.
Vigilance
Par contre, une mise en garde est toujours
importante ». En effet, la revue française, qui s’appuie sur de nombreuses
études enfonce le clou et nous apprend que les cigarettes électroniques « peuvent
émettre des composés potentiellement cancérogènes ». Une conclusion qui
s’appuie sur une batterie de tests réalisés sur une dizaine de modèles de
cigarettes jetables ou rechargeables. « Dans 3 cas sur 10, pour des
produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde (ou formol)
relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes
conventionnelles », peut-on lire dans la revu 60 Millions de
consommateurs. Pire, toujours selon les tests, «une molécule très toxique,
l'acroléine, a été retrouvée dans l'un des modèles testés (E-Roll) à des
teneurs qui dépassent même parfois celles que l'on peut mesurer dans la fumée
de certaines cigarettes ». dans la foulée, on apprend également que d'autres
susbtances toxiques comme l'acétaldéhyde, classé cancérogène possible ou des
traces de métaux « potentiellement toxiques » ont été trouvés dans
certains modèles d'e-cigarettes. On va encore plus loin pour voir que certains produits
annoncés « sans » propylène glycol en contiennent. Tricherie sur les
produits, volonté de duper les clients en leur proposant des produits
potentiellement dangereux ? Il faut savoir que nous en sommes encore au
stade des débuts. Il faut des années pour voir les réels effets de la cigarette
électronique sur la santé. Pour Thomas Laurenceau, du magazine de l'Institut
national de la consommation en France, « Les cigarettes électroniques sont
loin d'être les gadgets inoffensifs qu'on nous présente. Ce n'est pas une raison
pour les interdire. C'est une raison pour mieux les contrôler ».
L'étude a été vivement critiquée aussi. Il faut savoir que la communauté scientifique conteste les résultats de cette étude.
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