Urbaines, cosmopolites, avec des couleurs
tous azimuts, les toiles de Georges Moquay peuplées de signes et de symboles
universels sont à l'image de son géniteur. Artiste contemporain repéré
par le célèbre galeriste Guy Pieters chez qui il a exposé à deux reprises,
Georges Moquay défie toutes les frontières sociales, raciales ou encore
spatiales. Avec lui, toutes les expériences sont bonnes à prendre, elles
l’enrichissent et s’en inspirent pour créer un univers de graffs, de tags,
teinté de notes rock, hip-hop et reggae où swing tout un petit monde qui nous
entraîne dans sa danse.
Comme lui,
ses toiles font le tour du monde : New York, Paris, Saint-Paul de Vence,
Londres, Sydney, Knokke et même Monaco où il est convié en 2007 par la
Princesse de Hanovre pour créer des œuvres sur le thème du "Reggae"
pour le Bal de la Rose, le Rendez-vous mondain du Rocher. Aujourd’hui, le
voici, suite à une résidence artistique à Casablanca, prêt à inaugurer la
saison artistique de La Galerie 38. Sa femme est en effet marocaine. L’exposition Tripin’Morocco présente une
quarantaine d’œuvres, des toiles inédites et des masterpieces issues de son
ancien travail où chahutent ses mascottes comme son Wigger (contraction de
White et de Nigger) revisité pour l’occasion à la marocaine, ses arlequins
venus d’un nouveau temps et ses poissons voyageurs. Des poissons qui nous
évoqueraient bien un certain rêve arizonien .... D’ailleurs Georges Moquay a
passé une grande partie de son adolescence à Phoenix avec sa famille. Sa famille : pas n’importe laquelle. Enfant
de la balle, Georges Moquay baigne dans les pigments depuis toujours. Sa mère
n’est autre que l’artiste Rotraut Uecker, son beau-père Yves Klein, son père
Daniel Moquay (directeur des archives d’Yves Klein) et son oncle Günther Uecker,
icône de la scène artistique allemande et membre du groupe d’artistes ZERO.
Du jeudi 10 octobre au 21 novembre 2013, à
la Galerie 38 de Casablanca
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