vendredi 27 septembre 2013

L’histoire de ma contrevisite médicale … un an après

Il y a de ces événements drôles dans la vie. De simples petits tracas de rien du tout, mais qui peuvent cacher de véritables gags. Tenez, par exemple, mon dossier pour rembourser une visite médicale qui date d’octobre 2012. J’ai reçu une notification de la part de mon assureur, une grosse boîte internationale, sérieuse et  rigoureuse, qui me dit que je dois faire une contre-visite pour une somme assez dérisoire.

Je n’ai pas eu le temps, parce que j’étais en reportage dehors et que vu la quantité de travail d’un journaliste, il ne faut pas croire qu’on se la coule douce derrière un ordi à manger du clavier. Loin s’en faut. Bref, presque un an passe, je refais  mes lunettes, les yeux s’usant à chaque ligne que les doigts pianotent sur un clavier, et je demande que l’on me rembourse mon dû.

On me dit que nenni, « ton dossier est bloqué ». Il faut refaire une contre visite. Pour mes yeux et mes nouvelles lunettes de vue ? Non, pour l’affection que j’ai eu en octobre 2012 !! Oui, il faut que j’aille voir un médecin, un an après avoir guéri pour qu’il confirme à mon assureur que j’ai bien été malade ! Comment est-ce possible ? Comment le médecin peut-il savoir si j’ai vraiment souffert de gorge, de rhume, de céphalées et autres petites tracasseries, il y a douze mois ?

Mystère. Mais peut-être que la médecine, d’un simple coup de bonjour peut le définir. Oui, la médecine peut même juste, de loin d te dire oui, tu a s été malade et les médicaments que tuas achetés ont bien servi à te soulager. C’est un fait. Mais tenez-vous encore bien. La contre visite en question pour un petit problème de mal de tête (j’ai juste vu un généraliste qui m’a prescrit un antibiotique, du paracétamol et deux autres bricoles pour la gorge) devait se faire chez un neurologue ! Le ciel m’est tombé sur la tête ! Mais pourquoi un spécialiste ? Un neurologue pour définir si j’ai bien soigné mon mal de gorge qui m’a donné un peu de fièvre et des migraines ?

Et oui, c’est comme ça. Un an plus tard, d’octobre 2012 à septembre 2013, un neurologue, que j’ai vu le mardi dernier, a bien vu que j’ai été malade, mais que grâce aux médicaments j’ai recouvert la forme. Mais j’ai eu peur. Je me suis dit, mon dieu, mais est-ce que mon assureur a tellement pensé à moi, qu’il s’est dit qu’il fallait que j’aille faire d’autres examens, on ne sait jamais ?  Je me suis senti aimé par mon assureur. Quel intérêt !

Evidemment, cette contre-visite m’a soulagé. D’un côté, le médecin m’a serré la main et a compris que je suis sain et sauf. De l’autre, mon assureur est tellement soulagé pour ma santé qu’il va me rembourser. Et tout le monde, il est heureux. Et tout le monde il est content.

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