vendredi 13 décembre 2013

Pollution par les particules fines Le danger est dans l’ai


Selon une nouvelle étude parue dans The Lancet, la pollution atmosphérique nuit à la santé. Les particules fines peuvent causer de gros ravages.  


Ce n’est pas un scoop, l’air que nous respirons est très nocif. Il est chargé de gaz toxiques, de particules dites fines et d’autres substances qui nuisent gravement à la santé. Une nouvelle étude parue dans la revue médicale The Lancet et financée par l’Union européenne vient relancer les débats sur les risques encourus par les populations face à ses émissions provenant des usines et de la circulation. Pour cette dernière étude, il est question de 22 enquêtes menées dans 13 pays sur plus de 360 000 personnes pendant 14 ans. Les conclusions versent toutes, sans exception aucune, dans la même direction. La pollution atmosphérique cause de graves maladies. Pire encore, même les normes fixées par l’Union européenne n’empêchent pas de tels risques.  Que dire alors de régions comme le Maghreb et le surtout le Maroc où la pollution atmosphérique n’est pas encore prise au sérieux.
Risques réels
Si les normes internationales sont de 25 microgrammes par mètre cube de particules en suspension comme plafond annule, au Maroc, nous n’avons aucun indicateur sur le nombre exact des particules fines en l’air. D’ailleurs, cette , norme européenne dépasse le taux fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui elle préconise de ne pas dépasser les des 10 microgrammes par mètre. Pour Rob Beelen, le chercheur néerlandais auteur de cette étude, les choses sont simples : «Nos résultats suggèrent que des effets néfastes importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l'UE pour la qualité de l'air, à savoir une concentration moyenne annuelle 25 microgrammes par mètre cube d'air ». L’équipe chargée de ce travail affirme même que «L'association entre exposition prolongée aux PM 2,5 et décès prématurés demeure significative ». Mais il y a encore pire. Les scientifique ont pu établir que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètres cubes de la concentration en PM 2,5 par an, le risque de décès par cause naturelle augmente de 7 %. Il faut ici préciser que «Cette élévation de 5 microgrammes équivaut à la différence entre une zone urbaine où la circulation automobile est importante et une zone à l’écart du trafic.» Ce qu’il faut retenir aussi, c’est que la finesse de ces particules favorise leur pénétration dans les poumons. Toutes les études le démontrent, ces particules provoquent des problèmes respiratoires, des risques d’AVC et  de crises cardiaque, des cancers du poumon et des problèmes  d’asthme pour les bébés.

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