lundi 9 décembre 2013

Festival international du film de Marrakech 2013 And Now ladies and gentlemen…


La 13ème édition du festival international du film de Marrakech offre aux  aficionados un bon cru à travers une sélection officielle de très bonne facture. Du Japon au Maroc, ce sont les cinémas du monde qui sont ici célébrés.





Depuis 12 ans, le festival international du film de Marrakech nous a habitué à une sélection officielle de grand acabit. Des premiers ou des seconds films qui mettent en avant une certaine idée du 7ème Art. Quand on vient au festival de Marrakech, on présente un film de qualité, un film qui voyage, qui fait le tour des grands festivals. Toujours le même souci de rigueur filmique, de traitement au poil, de la vision novatrice, du cinéma humain, au plus près de la vie : c’est le credo qui anime Bruno Barde, le directeur artistique du FIFM. « J’ai une idée  de ce qu’est le cinéma  et de ce que sont les films. Pour la sélection du FIFM, je cherche dans les marchés. Je commence par Berlin en février. Je n’ai pas d’idée préconçue de ce que sera la sélection à suivre, mais je vois des films de partout dans le monde. Et des choix se font d’eux-mêmes. Des films s’imposent. Je n’ai pas de limites et j’attends d’être surpris. Et tant mieux  si le rendu final obéit à un fil d’Ariane qui donne cette homogénéité.», nous avait déclaré, il y a un an, lors de l’édition 2012, Bruno Barde.

Découverte du monde
Cette année, nous avons donc droit à des films qui représentent plusieurs cinématographies. Le Japon, avec «Again» de Kanai Junishi dont c’est la première œuvre. «Bad Hair» du Venezuela, signé Mariana Rondón, «Blue Ruin» représentant les Etats Unis de son réalisateur Jeremy Saulnier, la Corée du Sud,  avec «Han Gong-Ju» de Lee Su-jin, «Fevers» du Marocain Hicham Ayouch ou encore des films comme «Hotell» (Suède), «How I live now» (Royaume-Uni), Ida (Pologne), «La marche» de Nabil Ben Yadir et d’autres films  tels que : «Medeas», «The Gambler», «The Swimming Pool», «Traitors» , «The Wishful Thinkers» et «Viva La Liberta». Ce sont là de jeunes auteurs qui entament une carrière et offrent aux publics des univers à part, une certaine lecture du monde, à travers xdes histoires ancrées dans l’humain. Bruno Barde insiste sur la notion de découverte qui caractérise toujours le festival de Marrakech : «Ces auteurs irriguent le Festival de leurs talents connus ou à reconnaître. Ainsi, plus de 110 films représentant 23 nationalités seront projetés durant la manifestation. Comme chaque année depuis douze ans, l’accent sera mis sur la découverte avec la compétition qui comprend 15 films. Les « coups de cœur » montreront un cinéma marocain proche de la maturité, les films hors compétition distilleront le parfum des auteurs à la rencontre des publics et le programme de courts métrages Cinécoles révèlera des cinéastes en devenir.»   

Cinéma de cœur
Ce qui fait la particularité d’un festival de cinéma, c’est toujours la qualité de ce qui est donné à voir. La magie ne prend que parce que dans le noir de salles, chacun de nous se retrouve face à la vie telle qu’un autre la raconte. Cette variété de points de vue sur l’existence fait que le cinéma est aujourd’hui l’art qui voyage le mieux. De la Terre de feu à la Tasmanie du froid de l’Alaska au fin fond de l’Arabie, le trait d’union se fait par l’image, qui a ses propres codes, son propre langage. Celui-ci varie d’un auteur à un autre. Il est tributaire de la profondeur distillé dans chaque plan, dans chaque phrase, chaque séquences. On le sait le cinéma est l’art de faire parler l’image, sans les mots. Et quand l’image est sous-tendue par un bon texte, quel bonheur. C’est cela le festival de Marrakech : une bonne dose de découverte, du sérieux et un cinéma qui va à l’essentiel : «Les films en compétition ressemblent à l'exigence que nous avons du cinéma d'auteur, c'est à dire des films qui ont un point de vue sur le monde et le cinéma. Nous veillons à ce qu'ils reflètent les cinématographies reconnues mais aussi innovantes à travers les pays qui font le cinéma d'aujourd'hui. »,  conclut Melita Toscan Du Plantier, la directrice du FIFM.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire