vendredi 27 décembre 2013

« Le regard et l'écrit »
de V.S. Naipaul



Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul, Booker Prize en 1971, Prix Nobel de littérature en 2001, signe un ouvrage clé sur l’écriture et la pensée.



On s’en souvient dans « A la courbe du fleuve », Vidiadhar Surajprasad Naipaul écrivait «Le monde est ce qu’il est ; ceux qui ne sont rien ou ne cherchent pas à devenir quelqu’un n’y ont pas leur place». Lui, le grand écrivain, est devenu Sir et livre des écrits qui restent pour la postérité. Cet homme né dans les  Caraïbes, à Trinidad-et-Tobago en 1932, d’origine indoue, charrie dans son sillage plusieurs affluents culturels, comme un long fleuve puissant et serein. C’est cette impression de profondeur et de force qui se dégage de ce dernier ouvrage édité chez Grasset : «Le regard et l’écrit». On y trouve de tout : impressions indienne et anglaise, l’enfance, l’âge adulte, l’actualité du monde, l‘écriture et la volonté de dépassement par la compréhension de ce monde où l’on vit. On apprend alors que la vie se joue d’abord devant soi, sur un bout de trottoir, dans les ruelles sombres avant qu’elle ne soit peaufinée dans les écrits. La vie se lit aussi sur les visages des déshérités de la terre, les pauvres, les déchus, ceux qui n’ont jamais rien, mais qui s’accrochent à tout. Ce livre est une leçon modeste de vie, sans prétention aucune.  C’est un regard par les mots sur le monde, la vie, le bonheur, les illusions et les rêves.
Né en 1932 à Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes, mais descendant d’immigrés indiens, Vidiadhar Surajprasad Naipaul est l’un des plus grands écrivains de langue anglaise, couronné d’abord par le Booker Prize en 1971 puis par le Prix Nobel en 2001. Il vit en Angleterre, retiré dans son cottage du Wiltshire.




Editions Grasset.  




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