Sir Vidiadhar
Surajprasad Naipaul, Booker Prize en 1971, Prix Nobel de littérature en 2001,
signe un ouvrage clé sur l’écriture et la pensée.
On s’en
souvient dans « A la courbe du fleuve », Vidiadhar Surajprasad Naipaul écrivait «Le monde est ce qu’il est ; ceux qui ne sont rien ou ne
cherchent pas à devenir quelqu’un n’y ont pas leur place». Lui, le grand
écrivain, est devenu Sir et livre des écrits qui restent pour la postérité. Cet
homme né dans les Caraïbes, à
Trinidad-et-Tobago en 1932, d’origine indoue, charrie dans son sillage
plusieurs affluents culturels, comme un long fleuve puissant et serein. C’est
cette impression de profondeur et de force qui se dégage de ce dernier ouvrage
édité chez Grasset : «Le regard et l’écrit». On y trouve de tout :
impressions indienne et anglaise, l’enfance, l’âge adulte, l’actualité du
monde, l‘écriture et la volonté de dépassement par la compréhension de ce monde
où l’on vit. On apprend alors que la vie se joue d’abord devant soi, sur un
bout de trottoir, dans les ruelles sombres avant qu’elle ne soit peaufinée dans
les écrits. La vie se lit aussi sur les visages des déshérités de la terre, les
pauvres, les déchus, ceux qui n’ont jamais rien, mais qui s’accrochent à tout. Ce
livre est une leçon modeste de vie, sans prétention aucune. C’est un regard par les mots sur le
monde, la vie, le bonheur, les illusions et les rêves.
Né en 1932 à Trinité-et-Tobago, dans
les Caraïbes, mais descendant d’immigrés indiens, Vidiadhar Surajprasad Naipaul
est l’un des plus grands écrivains de langue anglaise, couronné d’abord par le
Booker Prize en 1971 puis par le Prix Nobel en 2001. Il vit en Angleterre,
retiré dans son cottage du Wiltshire.
Editions Grasset.
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