mardi 12 novembre 2013

Série télévisée: « Revolution » de J. J. Abrams





J.J. Abrams ne crée pas des concepts de séries comme d’autres calibres aux USA qui surfent sur des vagues connues et tentent d’améliorer le déjà vu. Pour le créateur de «Lost» et «Fringe», il est toujours question de prendre à contre-pied. Bref, pour « Revolution », son dernier né, J. J. Abrams, donne dans le catastrophique et l’apocalyptique. Il part d’un simple incident. Tout à coup, plus d’électricité dans le monde. Quinze ans sont passés. Le monde est dans le black out. Chacun tire son épingle du jeu comme il peut. C’est l’anarchie. On s’organise comme on y arrive pour ne pas crever de faim et de froid. Des  milices patrouillent et rackettent les gens. Mais dans un petit village (car c’est fini la civilisation, les buildings, la haute technologie) un homme possède une amulette qui pourrait expliquer cette fin du monde en gestation. Après son assassinat, sa fille part sur la route pour demander la protection de son oncle, un ancien militaire, qui traîne un lourd passé derrière lui. Voici donc le pitch de l’une des séries les plus en vue du moment. On pourrait très vite croire à une autre version de The Road de McCarthy. Il n’en est rien. J.J. Abrams arrive à faire défiler les épisodes avec une telle économie dans le traitement pour faire de cette fin du monde une réelle plongée dans les réalités du monde moderne pour en voir les lacunes et les limites. Cette fois, le prodige de Hollywood s’appuie sur des acteurs de seconde zone et arrive à faire prendre l’un de ses projets les plus improbables, mais qui, au final, tient le haut du pavé.




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