vendredi 22 novembre 2013

Réparation des tissus humains La génétique fait un pas en avant


Des chercheurs américains ont découvert, début novembre 2013,  que la réactivation du gène Lin28a était capable de relancer le métabolisme cellulaire et réparer les tissus et les os.  





C’est un coup de tonnerre dans les milieux scientifiques. Des chercheurs de l’école de médecine de Harvard ont travaillé en laboratoire sur un sujet très pointu : la manipulation génétique à des fins médicales. Les scientifiques américains ont réussi à faire repousser des poils et des doigts chez des souris en manipulant un gène, connu sous le nom de Lin28a. Dans les milieux scientifiques, il s’agit là d’un immense pas en avant pour la recherche génétique qui apporte de nombreux acquis à la médecine. En effet, le gène en question a la capacité «pour coder une protéine capable de régénérer les cellules, de réparer et de cicatriser des tissus. ». Pour les spécialistes, ces tests ont permis de comprendre de façon claire que « c’est la baisse de Lin28a qui expliquerait le déclin des cellules.» Et donc le vieillissement et l’apparition de nombreuses maladies.  Face à de tels résultats, les chercheurs américains ont donc pensé inverser ce phénomène en réactivant ce gène chez des souris adultes pour voir si l’effet contraire peut se produire. L’expérience s’est avérée spectaculaire. Cette démarche scientifique a la capacité d’inverser les effets et de guérir de manière spectaculaire.  D’ailleurs, forts de ces  expériences concluantes,  l’équipe américaine a publié ses conclusions dans la revue Cell.  

Espoirs scientifiques

Tous les participants à cette série de  travaux en laboratoire, ont confirmé qu’en «présence de ce gène le métabolisme cellulaire des rongeurs s’est bien accéléré. La protéine Lin28 a été détectée dans les cellules souches embryonnaires mais aussi dans les mitochondries, les usines à énergie des cellules, ce qui expliquerait la régénération des tissus.», soulignent les chercheurs. Poyr le Dr George Daley, directeur du programme de transplantation de cellules souches pour enfants de Boston, chercheur à l'Institut médical Howard Hughes et auteur principal de l’étude «C’est la première fois que le métabolisme semble une stratégie possible pour améliorer la cicatrisation et la réparation tissulaire, pourtant c’est bien le métabolisme de base qui limite la vitesse de réparation des tissus ». Comprendre ce paradoxe a donc mené les chercheurs à d’autres possibilités de recherches pour mieux cerner cette médecine de pointe où la génétique apporte depuis quelques années de nombreuses réponses.
Pour les chercheurs, cette découverte pourrait servir dans le futur à élaborer de nouveaux médicaments capables de «réparer les tissus chez les humains », et soigner des blessures après un accident.  

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