Des chercheurs américains ont découvert,
début novembre 2013, que la
réactivation du gène Lin28a était capable de relancer le métabolisme cellulaire
et réparer les tissus et les os.
C’est un coup de tonnerre dans les milieux
scientifiques. Des chercheurs de l’école de médecine de Harvard ont travaillé
en laboratoire sur un sujet très pointu : la manipulation génétique à des
fins médicales. Les scientifiques américains ont réussi à faire repousser des
poils et des doigts chez des souris en manipulant un gène, connu sous le nom de
Lin28a. Dans les milieux scientifiques, il s’agit là d’un immense pas en avant
pour la recherche génétique qui apporte de nombreux acquis à la médecine. En
effet, le gène en question a la capacité «pour coder une protéine capable de régénérer les cellules,
de réparer et de cicatriser des tissus. ». Pour les spécialistes, ces
tests ont permis de comprendre de façon claire que « c’est la baisse de Lin28a
qui expliquerait le déclin des cellules.» Et donc le vieillissement et
l’apparition de nombreuses maladies. Face à de tels résultats, les chercheurs américains ont donc
pensé inverser ce phénomène en réactivant ce gène chez des souris adultes pour
voir si l’effet contraire peut se produire. L’expérience s’est avérée
spectaculaire. Cette démarche scientifique a la capacité d’inverser les effets
et de guérir de manière spectaculaire.
D’ailleurs, forts de ces
expériences concluantes, l’équipe
américaine a publié ses conclusions dans la revue Cell.
Espoirs
scientifiques
Tous les participants à cette série
de travaux en laboratoire, ont
confirmé qu’en «présence de ce gène le métabolisme cellulaire des rongeurs
s’est bien accéléré. La protéine Lin28 a été détectée dans les cellules souches
embryonnaires mais aussi dans les mitochondries, les usines à énergie des
cellules, ce qui expliquerait la régénération des tissus.», soulignent les
chercheurs. Poyr le Dr George Daley, directeur du programme de transplantation
de cellules souches pour enfants de Boston, chercheur à l'Institut médical
Howard Hughes et auteur principal de l’étude «C’est la première fois que le
métabolisme semble une stratégie possible pour améliorer la cicatrisation et la
réparation tissulaire, pourtant c’est bien le métabolisme de base qui limite la
vitesse de réparation des tissus ». Comprendre ce paradoxe a donc mené les
chercheurs à d’autres possibilités de recherches pour mieux cerner cette
médecine de pointe où la génétique apporte depuis quelques années de nombreuses
réponses.
Pour les chercheurs, cette découverte
pourrait servir dans le futur à élaborer de nouveaux médicaments capables de «réparer
les tissus chez les humains », et soigner des blessures après un accident.
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