Le dernier album de Bruce Springsteen en partage pour quelques moments de lucidité musicale.
Le Boss ne fait pas dans la
dentelle. Après Working on a Dream et les sublimes The Wrestler et Outlaw Pete,
Bruce Springsteen signe un nouvel opus contre le temple de la finance mondiale,
Wall Street.
Un album fort, costaud, qui
sonne comme un coup de poing donné très vite, avant qu’il ne soit trop
tard, aux dérives de l’argent et
des argentiers de ce monde. Wrecking Ball cogne dur contre toute cette politique
mondiale qui enrichit davantage les riches et plonge dans l’abîme des millions
de familles qui doivent accepter de croupir dans la misère. Tout ceci au nom de
la pièce ronde, du billet roi.
Entre une musique a qui a trouvé
le juste compromis entre les exigences d’un modernisme, souvent, approximatif,
et un rock âpre et solide des premiers instants des E Street Band, le Boss,
malgré quelques ratages, a su livrer une belle bataille à ce monde scindé en
deux.
Album américain jusqu’au bout
des ongles, Wreckling Ball aboutit à cette richesse des textes et une
orchestration qui renoue avec le Springsteen de Born To Run. À coup sûr l’une
des livraisons les plus belles de l’année 2012.
Wrecking Ball. Bruce Springsteen.1 CD Sony.
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