Le musicien, Song writer,
écrivain et scénariste, Nick Cave vient de sortir son dernier album le 18 février
2013. Push The Sky Away est le fruit rare d’une maturation sous des latitudes
de génie.
On
va parcourir ce qui se fait dans la musique actuelle. On va décortiquer les
textes de tous ceux qui ont pour nous valeur de musiciens et de Song writers.
De compositeurs aussi. Nick Cave, avec une petite poignée d'irréductibles de la
profondeur, tels que Tom Waits, Leonard Cohen et à un degré moindre, PJ Harvey,
est l'un des rares musiciens vivants à livrer une poésie pure, christique,
nourrie aux profondes passions humaines, entre errance, espérances, désir,
rêveries folles et volonté de dépassement.
Tout ce qui est donné à écouter
ici coule d'une immense plongée en
spéléologue dans l'âme humaine pour en scruter quelques recoins, qui demeurent,
entre clair et obscur. Le nouvel album qui vient après Dig Lazarus Dig est
composé de titres aussi solides qu’aériens. We No who u are, le premier qui a été lancé sur la toile,
comme un avant-goût du cru qui allait déferler.
La combinaison est parfaite
entre sonorités et paroles. C’est
ce qui fait la grande musique. A un moment donné, la note épouse le mot. Et
même les silences, qui sont de la musique, semblent participer de ce désir de
verser dans la pureté jubilatoire.
Celle-ci on la retrouve dans le morceau Jubilee Street. Orchestration simple
avec juste ce qu’il faut pour relever quelques lignes où l’on sent la quintessence d’un album qui a été voulu
comme un morceau de choix.
Album de maturité, de maturation, de travail sur soi
pour passer à une nouvelle étape musicale. Le violon de Warren Ellis résonne en filigrane comme un fil
conducteur qui nous distille d’autres balades telles que Wide lovely eyes, Water’s Edge, Finishing, Higgs Boson Blues, We Real
Cool, Mermaids ou encore Needle Boy et Lightning Bolts.
Ici, dans Push The Sky Away, la beauté des notes, ces propos qui
vont au-delà de ce que l'industrie du disque nous distille aujourd'hui comme
dope indigeste, n’a d’égale que la voix instinctive d’un poète inspiré.
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