Une
étude américaine, qui a été rendue publique le 9 mai 2013, fait état de la
découverte d'une hormone qui stimule les cellules productrices d'insuline. Une
bonne nouvelle pour les
diabétiques.
Ce
sont des chercheurs de l'institut Harvard Stem Cell (HSCI) qui sont à l’origine
de cette découverte majeure dans le traitement du diabète. En effet, les
scientifiques américains ont pu
mettre la main sur une hormone, appelée « la bêtatrophine ».
Celle-ci est capable de stimuler la production des cellules pancréatiques qui
fabriquent de l'insuline. Dans ce sens, le journal spécialisé Cell compte rendre
publique les résultats de ce travail clinique de grande envergure dans son
numéro du 9 mai 2013. Pour la communauté scientifique mondiale, c’est là une
bonne nouvelle pour les malades diabétique de type 2, cette forme de diabète
qui fait son apparition après 40 ans. Mieux, les médecins américains affirment
pouvoir appliquer les bienfaits de cette nouvelle hormone aux diabétiques de
type 1, qui sont touchés souvent dès l'adolescence. Pour Doug Melton,
co-directeur de l'HSCI et auteur de l'étude, «nous fournissons cette hormone,
le diabétique fabrique ses propres cellules productrices d'insuline, et la
maladie ralentit sa progression, voire l'arrête complètement.» Autrement dit,
après la fin des essais cliniques, l’hormone mise en vente sur le marché peut
aider des millions de patients
sinon à guérir définitivement, du moins à retrouver la santé et souffrir
moins des dégâts causés par le diabète. Mieux encore, Doug Melton ajoute que «Grâce
à cette hormone, présente naturellement chez l'homme, le calvaire des piqûres
d'insuline plusieurs fois par jour pourrait prendre fin. Une seule injection
par semaine, par mois ou peut-être par an serait suffisante pour ralentir, voir
interrompre l'évolution de la maladie.»
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