mardi 22 avril 2014

SADA AL_IBDAA ‘’Écho de la Création ‘’ Le rendez-vous du dimanche sur Al Aoula

SADA AL_IBDAA ‘’Écho de la Création ‘’ Le rendez-vous du dimanche sur Al Aoula





  Côté magazines, le démarrage de la nouvelle saison, début mars 2014, s’annonce plutôt de bonne augure sur Al Aoula,  une franche complémentarité  accole les trois nouvelles émissions du créneau artistique.  Entre Anfass masrahia  ‘’ Souffles théâtraux ‘’ et  Chachat   ‘’Écrans ‘’ s’installe mais se démarque aussi  un hebdo qui s'inscrit dans la longue et désormais séculaire tradition des talk show dominicaux.
  ‘’Écho de la Création ‘’, intelligemment orchestrée, par Driss Idrissi,  établit ses enjeux par un  choix judicieux des thématiques et l’assortiment des invités qui fassent que les rubriques du Talk soient pour une fois  bien agencées, connotant sans équivoques et moins aisée qu’elle n’y parait, la démarche à la fois analytique et argumentative de l’émission aucunement  démagogique, car l’équipe  sait éviter tous les écueils du profondément intellectuel.  Le franc-parler paye apparemment  mieux et ça concerne beaucoup plus de segments, et donc de spectatrices et spectateurs. Preuve,  une fois encore, qu’animer une émission télé  ça ne s’improvise point et qu’Écho de la Création se positionne confortablement sur la grille des programmes de la Une.
 Le débat s’inscrit dans un courant d’animation collective, en vases communicants,  mené à plusieurs mains,  une équipe de reportage à l’appui et le team animation. Le générique nous renseigne que l’émission, produit proprement fait maison, carbure aux compétences techniques et rédactionnelles, entre figures tutélaires et ardent apport des jeunes, Mariam Khalil,  Mohamed Chouika et Najib Abdelhak  dont le look, le sourire et les interventions transitionnelles  nous font rappeler Laurent Ruquier sur France 2,  Najib  s'en sort avec les honneurs nettement spontanés,  cela  donne un coloris différent au ‘’ Écho de la Création ‘’  qui offre en somme une charme de bon aloi.  Le temps se déroulant avec solennité, on aurait aimé que le talk se rallonge pour pouvoir donner de la suite  à ce ton de sincérité,  indiquant  que l’émission  a créé ses propres amorces, en contextualisant l’état des lieux de quelques dimensions de la chose culturelle et artistique  marocaine. 

par Aziz Ettouffahi



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