samedi 3 août 2013

Lutte contre l’hépatite B et C au Maroc Entre diagnostics et options thérapeutiques


Au Maroc, l’hépatite B et C atteint respectivement 3% et 1% de la population et 90% des porteurs de ces virus ne sont pas encore diagnostiqués, selon les enquêtes réalisées par SOS Hépatites.


Placée cette année sous le signe de : « C’est ça l’hépatite. Comprenez-la. Combattez-la », cette journée de débets sur l’hépatite B et C, organisée à Casablanca le 26 juillet 2013, est une l’occasion pour souligner la nécessité pour le gouvernement d’adopter les stratégies visant renforcer la prévention de ces affections qui constitue un enjeu économique et sociétal majeur. Comme le précise le Pr Driss Jamil, président de SOS Hépatites, « Après le Programme d’accès au diagnostic et aux traitements de l’hépatite C lancé par SOS Hépatites en collaboration avec l’INDH et les laboratoires Roche Maroc, le plan national de lutte contre les hépatites a été mis en place. » Un travail de fonds qui s’est penché sur les réalités du terrain pour mieux cerner l’étendue de la maladie. «Une telle initiative constitue certes un acquis majeur dans la lutte contre ces infections en permettant la prise en charge d’un certains nombre de malades démunis. Le revers de la médaille réside en revanche dans le manque de  mécanismes nécessaires pour la mise en application effective des mesures prises dans ce cadre.» Cela se traduit par   de réelles compagnes de communications, de l’information tous azimuts pour juguler un réel problème de santé publique au Maroc.  Ce qui fait dire au Pr Jamil qu’ «Un effort en matière d’information des bénéficiaires actuels et potentiels reste fortement recommandé. Il en est de même pour la prévention notamment par des campagnes de dépistage gratuit au profit du grand public surtout si l’on sait qu’au Maroc, l’hépatite B et C atteint respectivement 1% et 3% de la population et 90% des porteurs de ces virus ne sont pas encore diagnostiquées, selon les enquêtes réalisées par SOS Hépatites. »,

Dans ce contexte, le Pr Jmail, qui aussi le représentant de l’Alliance Mondiale des Hépatites au Maroc,  insiste également sur la nécessité de mettre à la disposition des malades, toutes les options thérapeutiques recommandées à l’échelle internationale. « Les nouveaux traitements médicaux augmentent considérablement les chances de guérison des personnes atteintes d'hépatite B ou C. A l’instar de ce qui se fait dans des pays voisins, nous appelons vivement les autorités concernées à mettre à la disposition de ces malades toutes nouvelles thérapies mises au point contre ces inflammations aigües et chroniques qui peuvent déboucher sur une cirrhose ou un cancer. »

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