Au Maroc, l’hépatite B et C
atteint respectivement 3% et 1% de la population et 90% des porteurs de ces
virus ne sont pas encore diagnostiqués, selon les enquêtes réalisées par SOS
Hépatites.
Placée cette année sous le signe de : « C’est ça
l’hépatite. Comprenez-la. Combattez-la », cette journée de débets sur
l’hépatite B et C, organisée à Casablanca le 26 juillet 2013, est une
l’occasion pour souligner la nécessité pour le gouvernement d’adopter les
stratégies visant renforcer la prévention de ces affections qui constitue un
enjeu économique et sociétal majeur. Comme le précise le Pr Driss Jamil, président de SOS Hépatites, « Après le Programme d’accès au diagnostic et aux traitements
de l’hépatite C lancé par SOS Hépatites en collaboration avec l’INDH et les
laboratoires Roche Maroc, le plan national de lutte contre les hépatites
a été mis en place. » Un travail de fonds qui s’est penché sur les
réalités du terrain pour mieux cerner l’étendue de la maladie. «Une telle
initiative constitue certes un acquis majeur dans la lutte contre ces
infections en permettant la prise en charge d’un certains nombre de malades
démunis. Le revers de la médaille réside en revanche dans le manque de mécanismes nécessaires pour la mise en
application effective des mesures prises dans ce cadre.» Cela se traduit
par de réelles compagnes de
communications, de l’information tous azimuts pour juguler un réel problème de
santé publique au Maroc. Ce qui
fait dire au Pr Jamil qu’ «Un effort en matière d’information des bénéficiaires actuels et potentiels reste
fortement recommandé. Il en est de même pour la prévention notamment par des campagnes de dépistage gratuit au profit du grand
public surtout si l’on sait qu’au Maroc, l’hépatite B et C atteint
respectivement 1% et 3% de la population et 90% des porteurs de ces virus ne
sont pas encore diagnostiquées, selon les enquêtes réalisées par SOS
Hépatites. »,
Dans ce
contexte, le Pr Jmail, qui aussi le représentant de l’Alliance Mondiale des
Hépatites au Maroc, insiste
également sur la nécessité de mettre à la disposition des malades, toutes les
options thérapeutiques recommandées à l’échelle internationale. « Les
nouveaux traitements médicaux augmentent considérablement les chances de
guérison des personnes atteintes d'hépatite B ou C. A l’instar de ce qui se
fait dans des pays voisins, nous appelons vivement les autorités concernées à
mettre à la disposition de ces malades toutes nouvelles thérapies mises au
point contre ces inflammations aigües et chroniques qui peuvent déboucher sur
une cirrhose ou un cancer. »
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