Dans le genre historique, c’est une excellente
série, bien documentée, avec juste ce qu’il faut de nerfs pour qu’on s’y
accroche dès le premier opus. The White Queen revient sur un épisode important
de l’histoire de l’Angleterre. Nous sommes en 1464, le pays tout entier est en
proie à des guerres sans fin. Neuf ans de massacres et de tueries de part et
d’autres sans arriver à la paix. Deux familles, les York et les Lancaster,
s'opposent sans merci, dans une rivalité sanglante, pour s'emparer du trône.
Entre manigances, déceptions et trahisons, trois femmes - Elizabeth Woodville,
Margaret Beaufort et Anne Neville - vont avoir un rôle déterminant dans
l'Histoire. Chacune va défendre à sa façon sa cause et celle des siens, dans un
imbroglio de personnages tous aussi forts et bien définis.
Créée par Emma
Frost, The White Queen met en vedette Rebecca Ferguson qui livre une
interprétation au poil et sans fausse note. La série est tirée de la série de livres The Cousin’s War de Philippa Gregory
qui est un auteur de romans se déroulant dans l’Angleterre médiévale, dont Deux Sœurs pour un roi, adapté au
cinéma, The White Queen offre
un cadre bien léché à l’histoire d’Elizabeth Woodville, cette jeune femme de la
noblesse de province, qui va épouser par amour Edward IV, roi d’Angleterre et
qui va vivre dans la peur toute sa vie. C’est donc une série dans la ligné de
Tudors, mais en plus soft avec moins de crédibilité historique. D’ailleurs, la
presse anglaise s’est déchaînée sur les dents blanches, les décors impeccables
et l’image d’un Moyen-Age propret.
Bref, c’est une série prenante qui se laisse regarder sans prise de
tête, avec son lot de glamour et de scènes très hot.
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