L’Algérie consacre un budget pour l’armement trois fois plus
important que celui du Maroc et supérieur à celui de l’Espagne. Plus de 12,45
MM de dollars sont prévus pour le
budget de l’armée en 2014. Une course folle pour un arsenal en stocks.
Chaque
année, le budget de l’armement algérien augmente de façon effrayante. Selon le Stockholm
International Peace Research Institute (SIPRI), sur la période 2008-2012 par
rapport à 2003-2007, les dépenses algériennes en matière
d’arsenal militaire ont dépassé les
277%. Depuis une décennie, Alger dépense chaque année, 3 fois plus que Rabat pour son
armée. Pour l’exercice 2014, la
loi de Finances algérienne a déjà prévu un budget de 12,45 milliards
de dollars. En comparaison avec le voisin marocain, on se rend compte
que le Maroc le parlement a approuvé une enveloppe de 3,8 milliards de dollars. Rien qu’en 2012, l’Algérie a dépensé
9,3 MM de dollars en armements, entre chars, avions de combat, sous-marins,
hélicoptères et autres accessoires. Un chiffre qui dépasse de loin l’Afrique du
Sud (4,5 MM de dollars) et l’Egypte (4,4 MM de dollars). A titre d’exemple, le
budget militaire algérien dépasse celui d’un pays riche comme l’Espagne. C’est
dire la course folle à l’armement qui frappe depuis de longues années les
arcanes du pouvoir à Alger, stockant un arsenal immense, qui ne sert jamais à
rien.
Armes inégales
Dans
cette frénésie acheteuse, les acquisitions de l’Algérie sur la période
2008-2012 ont porté sur 44 avions de combat Sukhoi Su-30MKA, 2 sous-marins
Project-636, des systèmes de défense sol-air et 185 chars T-90S. Auxquelles il
faut ajouter deux frégates allemandes Meko A200 qui sont en cours
d’acquisition, ainsi que 54 blindés de transport sur un contrat de 1.200
unités. D’autres commandes sont
passées avec la Russie pour des blindés et des hélicoptères. Avec la chine pour
des chars et des véhicules de transports et avec l’Espagne et l’Italie pour des
fusils, des armes de pointe et des accessoires, des jumelles, des combinaisons
spéciales, de l’équipement pour les troupes…etc.
En
ce qui concerne les commandes déjà passées pour 2014, il y a des drones chinois
Yi Long.
Mais
c’est sur le plan de la marine que les jeux sont serrés en Algérie. Avec les
acquisitions multipliées de Rabat, avec dernièrement la frégate Mohammed VI, la
marine algérienne a mis en place un programme spécial pour être présent comme
flotte militaire crédible et solide en Méditerranée. Ce programme qui court
jusqu’en 2018, est considéré par de nombreux analystes comme sérieux.
Transfer d’expérience
Dans
ce sens, l’historien militaire Laurent Touchard précise que la flotte
algérienne est «à prendre au sérieux» et que «l’armée de l’air algérienne
continuera de monter en puissance jusqu’en 2017». Ce qui explique l’achat à la
Chine de trois corvettes en 2013. En
2015, Alger doit réceptionner un bâtiment italien amphibie pouvant porter des
hélicoptères pour la lutte anti-sous-marine. Sans oublier les 4 frégates Meko
200 du groupe Thyssen Krupp, déjà acquises dont 2 doivent être assemblées en
Algérie.
Aujourd’hui,
à Alger on a compris qu’il ne suffit d’acheter, mais il faut aussi
perfectionner le transfert d’expertise. Cela a été le cas avec l’achat des
frégates Meko-200 allemandes. La formation technique est d’ailleurs de plus en
plus exigée par Alger dans ses contrats d’armements. Cela a été le cas pour la
commande des systèmes de radars français acquis auprès de Thalès et pour les
pistolets semi-automatiques et les pistolets mitrailleurs.
bravo je suis très fier de l'Algérie bravo contenue a vous protéger de touts cela ? Vive Algérie
RépondreSupprimerMorched de Paris