Ce n’est pas un gag. Et ce serait triste et de très mauvais
goût de tenter la plaisanterie de bas étage sur un tel événement. Oui, au
Maroc, il y a plus de dix jours, une vieille dame, toute menue, s’est faite
attaquer par quatre jeunes dont le moyen d’âge ne dépasse pas les 25 ans. Elle
a été agressée physiquement et violée. Oui, à 96 ans, on a forcé cette femme à
avoir des rapports sexuels.
On ne peut pas imaginer crime plus odieux, plus crapuleux. Inutile
de revenir sur le drame vécue par cette vieille dame. Inutile de dire qu’elle
aurait pu imaginer le pire dans sa longue vie, mais pas un viol. Pourtant, on
s’est jeté sur elle pour la malmener et la menacer d’armes blanches. Comment
a-t-elle pu passer au travers d’un tel assaut ? Cela relève du miracle.
Comment a-t-elle pu tenir face à ces gaillards que l’on dit sous l’emprise des
psychotropes ? Encore une fois, une force qu’elle a puisé en
elle-même pour que la vie ne
l’abandonne pas.
Sous l’emprise des drogues, des jeunes sont aujourd’hui
capables des pires crimes. Plus rien ne peut les arrêter. Aujourd’hui, l’un des
plus grands défis du pays est de lutter contre ces drogues qui rendent les
jeunes pires que des monstres. On peut décimer toute une femme parce qu’on a
avalé quelques pilules… et le lendemain, on ne se rappellera de rien. Les
chroniques judiciaires sont remplies d’actes de ce genre qui ont défrayé la
chronique au Maroc.
C’est là le plus grand fléau qui attaque le tissu social
marocain. Il le détruit chaque jour un peu plus et il rogne dans la chair d’une
peuple où jadis, les personnes plus âgées étaient respectées, protégées,
élevées au rand des saints.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire