Les
chercheurs de l'université d'Etat de Floride aux USA sont formels. Ils
affirment que l'utilisation du
réseau social Facebook peut provoquer des troubles alimentaires chez certains utlisateurs. Pour les
chercheurs, certaines
pratiques sont pointées du doigt. Il s’agit des commentaires des photos et
statuts, et le fait de se "détaguer" des photos déplaisantes. En effet, dans une étude publiée
par la revue médicale International Journal of
Eating Disorders, les scientifiques américains expliquent avoir observé un groupe de 84
jeunes femmes âgées en moyenne de 18 ans. Dans un premier temps, elles ont été
interrogées à propos de leurs habitudes alimentaires, leur image de leur corps,
leur niveau d'anxiété et leur volonté de faire de l'exercice. Une partie du
groupe a ensuite été placé devant Facebook pendant 20 minutes, tandis que
l'autre partie regardait une page wikipédia et des vidéos de chat sauvage. Les conclusions sont
simples. Pour les scientifiques, il existe un lien «petit mais
significatif » entre le temps passé sur Facebook et les troubles
alimentaires. «Avec Facebook, comme n'importe quel autre outil, tout dépend de
comment vous l'utilisez », comme on peut le lire sur le site américain The Atlantic. Les chercheurs ont
constaté que «les participantes avec de plus nombreux troubles alimentaires
accordaient plus d'importance au fait de recevoir des commentaires sur leurs
statuts et leurs photos, et plus d'importance au fait de recevoir des likes sur
leurs statuts. »
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