Javier Bardem, l’acteur espagnol, a produit en 2013 un documentaire,
intitulé, Les Enfants des nuages, la dernière colonie, produit et
réalisé par Alvaro Longoria. Un film qui sort en France le 30 avril 2014 et qui
raconte la situation dans le Sahara occidental, avec un point de vue
anti-marocain revendiqué par l’acteur. L'acteur,
qui a déjà obtenu un oscar pour son rôle dans No Country for Old Men des frères Coen, a épousé la cause des
séparatistes sahraouis en 2008. Il a même séjourné dans un camp de réfugié
sahraoui et y a organisé un festival de cinéma. Dans son documentaire, il donne
la parole à la séparatiste Aminatou Haidar, qui a d’ailleurs participé à ses côtés
à la conférence de presse donné à Paris pour la présentation du film, le 18
février 2014. Le film en question a eu un large succès en Espagne où il a été
primé lors des Goya 2013. De nombreux observateurs se posent la question du
pourquoi d’une telle haine viscérale de la part de M. Bardem au Maroc ?
Serait-il assez aveuglé pour ne pas se rendre compte que la dernière colonie
n’est pas le Sahara occidental, mais les présides de Sebta et Melilla, toujours
occupés par l’Espagne ? Pourtant Javier Bardem n’a jamais dit un mot sur
la situation de centaines de milliers de Marocains vivant dans les deux villes
occupés et qui sont souvent agressés, stigmatisés, marginalisés, victimes de
racisme et de xénophobie. Pas plus qu’il n’a pris en compte la volonté des Basques
à créer une république indépendante ou encore les Catalans qui revendiquent
leur autonomie. Cette vision à deux niveaux décrédibilise M. Bardem. Certains medias en France ont même
évoqué son addiction à l’alcool pour justifier non seulement le fait d’avoir
accusé doublement deux diplomates français en disant qu’il s’était trompé de
nom et de personne, mais aussi le fait de vouloir pimenter sa vie de star en
épousant une cause, histoire d’être in et dans l’air du temps. Dans ce cas, il peut associer sa renommé
à la famine dans le monde, la situation des femmes dans de nombreuses régions
du globe et laisser la politique de côté pour ne pas se ridiculiser.
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