Des chercheurs de la Harvard School of
Public Health ont établi un lien entre le niveau de mélatonine, l'hormone du
sommeil et le développement du cancer le plus fréquent chez les hommes.
Autrement dit, ceux qui dorment mal ou peu ou sont coutumiers d’insomnies au même titre que ceux qui prennent
des somnifères seraient plus exposés au risque
de cancer de la prostate.
Le Dr Sarah Markt et ses collaborateurs ont
suivi pendant sept ans 928 hommes chez qui ils ont observé les habitudes de
sommeil et analysé les échantillons d'urine. On a diagnostiqué au terme des 7
années un cancer de la prostate chez 111 patients, dont 24 à un stade avancé.
Les
résultats de l’étude démontrent qu’un haut niveau de mélatonine diminuait de 75
% le risque de développer une forme avancée de cancer de la prostate. A
l'inverse, quand la mélatonine était peu présente (c'est le cas chez les
personnes qui souffrent de troubles du sommeil), le risque se trouvait
augmenté.
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