SADA
AL_IBDAA ‘’Écho de la Création ‘’ Le rendez-vous du dimanche sur Al Aoula
Côté magazines, le démarrage de la nouvelle saison, début
mars 2014, s’annonce plutôt de bonne augure sur Al Aoula, une franche
complémentarité accole les trois nouvelles émissions du créneau
artistique. Entre Anfass masrahia ‘’ Souffles théâtraux ‘’ et
Chachat ‘’Écrans ‘’ s’installe mais se démarque aussi un
hebdo qui s'inscrit dans la longue et désormais séculaire tradition des talk
show dominicaux.
‘’Écho de la
Création ‘’, intelligemment orchestrée, par Driss Idrissi, établit ses
enjeux par un choix judicieux des thématiques et l’assortiment des invités
qui fassent que les rubriques du Talk soient pour une fois bien agencées,
connotant sans équivoques et moins aisée qu’elle n’y parait, la démarche à la
fois analytique et argumentative de l’émission aucunement démagogique,
car l’équipe sait éviter tous les écueils du profondément intellectuel.
Le franc-parler paye apparemment mieux et ça concerne beaucoup plus de
segments, et donc de spectatrices et spectateurs. Preuve, une fois
encore, qu’animer une émission télé ça ne s’improvise point et qu’Écho de
la Création se positionne confortablement sur la grille des programmes de la
Une.
Le débat s’inscrit
dans un courant d’animation collective, en vases communicants, mené à
plusieurs mains, une équipe de reportage à l’appui et le team animation.
Le générique nous renseigne que l’émission, produit proprement fait maison,
carbure aux compétences techniques et rédactionnelles, entre figures tutélaires
et ardent apport des jeunes, Mariam Khalil, Mohamed Chouika et Najib
Abdelhak dont le look, le sourire et les interventions transitionnelles
nous font rappeler Laurent Ruquier sur France 2, Najib s'en sort
avec les honneurs nettement spontanés, cela donne un coloris différent
au ‘’ Écho de la Création ‘’ qui offre en somme une charme de bon aloi.
Le temps se déroulant avec solennité, on aurait aimé que le talk se rallonge
pour pouvoir donner de la suite à ce ton de sincérité, indiquant que
l’émission a créé ses propres amorces, en contextualisant l’état des
lieux de quelques dimensions de la chose culturelle et artistique
marocaine.
par Aziz Ettouffahi
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