Le cinéaste
et acteur, Clint Eastwood a entamé début avril le tournage de son prochain film
entre Rabat et Casablanca. Une production signée la Warner, avec des acteurs
comme Bradley Cooper en tête d’affiche.
American Sniper. C’est le titre de la superproduction
tournée en ce moment au Maroc.
Clint Eastwood qui a remplacé au pied levé Stephen Spielberg, qui devait
initialement mener ce projet à terme, débarque pour la première fois au Maroc.
American Sniper rela te
l’histoire véridique d’un cowboy du Texas, qui a fini par ce recycler en sniper.
Cet homme devenu une légende vivante aux Etats Unis d’Amérique a descendu pas
moins de 160 personnes. Ce qui en
a fait une figure urbaine où le mythe le partage à une triste réalité, celle du
meurtre. Clint Eastwood revient donc sur la vie et le parcours de cet homme
pour en dévoiler des facettes cachées. Le film est l’adaptation
de l’autobiographie de Chris Kyle., intitulée : «American Sniper: The
Autobiography of the Most Lethal Sniper in U.S. Military History. » Si cet ancien Navy Seal revendiquait le meurtre
de 255 personnes durant la guerre en Irak, le Pentagone n’a confirmé officiellement que 160 tirs, tous
soldés par une mort certaine. Le
bonhomme avant sa mort a même eu des regrets disant qu’il aurait aimé «tué
davantage de personnes».
Ironie de l’histoire
Chris Kyle, après avoir quitté la
Navy en 2009, a coulé des jours plus ou moins sans problèmes, jusqu’en février
2013, où il sera à son tour fauché par une belle. En effet, Chris Kyle, a été
tué à bout portant, par un marine de 25 ans souffrant de stress
post-traumatique. Il était âgé de 38 ans. Drôle de fin pour un tueur d’élite
professionnel qui avait abattu le plus de personnes dans l’histoire du la Navy
américaine. Le propos de Clint Eastwood est de revenir sur une vie pas comme
les autres pour mettre en images le parcours de Chris Kyle en Irak, parmi les
insurgés qui l’avaient surnommé le diable. Chris Kyle est resté en service de
1999 à 2009.
C’est l’acteur Bradley Cooper qui produit le
film. Il y voit aussi une grande opportunité de briguer un oscar avec un rôle
qui est de l’avis, de Clint Eastwood, taillé pour les grands acteurs. L’acteur
ne perd pas au change, car s’il avait misé sur Spielberg, avec Eastwood, une
machine à engranger des oscars, il sera bien servi. C’est aussi une opportunité
pour le cinéaste américain, auteur de «Bird», de «Sur la route de Madison» ou «Minuit
dans le jardin du bien et du mal» de se refaire une santé après des derniers
films pas si bons que cela. On pense notamment à des opus comme «J. Edgar» et «Au-delà»,
boudés par la critique où l’on sentait un Clint Eastwood essoufflé de tourner
presque un film par un. Clint Eastwood tient en main une sacrée histoire, tirée
de faits réels, avec un personnage qui a marqué l’histoire récente d’une Amérique
traumatisée par la guerre en Irak et en Afghanistan. De quoi retrouver un peu
sa verve telle que déployée dans Flag of our Fathers ou encore le sublime
Million Dollar Baby. Il compte donc sur les décors naturels de Rabat et de
Casablanca pour reconstituer le passage de Chris Kyle en Irak et donner sa
lecture de ce chapitre peu glorieux de la sainte Amérique.
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