mardi 29 avril 2014

Les grandes séries télévisées du moment

Les séries télévisées font aujourd’hui presque de l’ombre au cinéma. Même de grands acteurs et actrices s’y mettent. Tour d’horizons de ce qui se fait de mieux sur le petit écran mondial.





Kevin Spacey, Robin Wright, Gillian Anderson, Vera Farmiga, Jim Caviezel, Taraji P. Hansen, Michael Emerson, Woody Harelson, Matthew McConauphey, TimRoth, DSean Bean, James Woods, James Spader… la liste est longue des stars qui sont devenues des habitués des séries télévisées.  On peut leur ajouter des acteurs comme Tom Selleck, Donnie Wahlberg, Josh Halloway, Nestor Carbonell, Jessica Lange… tous attirés par la force des productions pour le petit écran. Les grands studios se font  la guerre pour passer devant les autres en termes d’audiences. ABC, BBC, HBO, NBC, Netflix… Chacun son équipe, avec souvent de grands réalisateurs qui passent à la production pour la télé. C’est le cas de David Finsher pour Hosue Of Cards. C’est aussi le cas pour Jonathan Nolan pour Person of Interest, avec l’apport de J.J. Abrams. Si aujourd’hui, des produits phares comme House of Cards sont portés par des noms comme Kevin Spacey et Robin Wright, d’autres séries sont très bien ficelées, avec des acteurs au poil, un script solide et une mise en scène qui n’a rien à envier au meilleur du cinéma américain.

Regard historique
C’est le cas, dans Hell On Wheels. S’il y a, en ce moment, une série qu’il ne faut pas rater, c’est bien celle-ci.   Intitulée Hell on Wheels, c’est toute l’histoire de l’Amérique qui y est condensée. De la guerre de Sécession à la liaison par voie ferré entre l’Est et l’ouest, en passant par les  conflits sanglants avec les tribus indiennes, les magouilles politiques, la rivalité Nord-Sud ou encore l’implantation de l’église comme pilier social, Hell on Wheels rend compte d’une Amérique folle, créée dans le sang sur les cadavres de tant d’immigrés allemands, irlandais, norvégiens, italiens et autres.  L’histoire débute avec la fin de la guerre de Sécession. Cullen Bohannon, joué par un excellent Anson Mount, part en cowboy solitaire vers l’aventure pour venger le meurtre de sa femme par les nordistes. Il finit chef de sécurité sur un chantier de chemin de fer devant rallier San Francisco en passant par les Rocheuses.  C’est là que l’intrigue de la série prend forme. Travailleurs du monde, tous réunis pour un avenir meilleur, à la merci d’un patron, fin politicien et magouilleur de première. C’est là qu’il rencontre un allié black, campé par un surprenant Common. Les deux hommes devront tirer leur épingle du jeu dans un monde en friche où tous les coups sont permis.   L’enfer sur roues d’où est tiré le titre de la série fait défiler alors tous les soubassements de la société américaine moderne.

Classique revisité

Dans ce cas de figure des séries qui reviennent sur des classiques pour les revisiter, il faut bien parler de l’excellente Bates Motel. Entre frissons, suspense et  grand acting, Bates Motel est une série de tous les superlatifs. L’histoire de cette mère qui achète un motel perdu sur une coté déserte pour recommencer une nouvelle vie tient en haleine de bout en bout. C’est la genèse de « Psychose » d’Alfred Hitchcock. Diffusée en ce moment sur 13ème Rue, Bates Motel met en vedette Vera Farmiga dans un rôle taillé sur mesure. Mère courage, doublée d’une fine tacticienne, elle mène son petit monde d’une main de fer pour arriver à se faire une place parmi les autres. Un époux mort par accident ou pas, un fils qui a des dons de sérial killer, un autre rejeton, un peu criminel, mais bon coeur, Norma et son fils Norman vont changer la vie de ce patelin paumé, qui a des apparences de bourgade calme et sans problèmes. Mais au fond, Bates Motel révèle tout le non-dit, le caché au fond des tiroirs des uns et des autres.  Pour cette rentrée des séries, Bates Motel s’affiche comme un sérieux client  bien partie pout plusieurs saisons tant l’intrigue est ficelé et l’écriture limpide. Le tout porté par Vera Farmiga,  au jeu épuré, froid et sans fioriture. Avec un créateur comme Anthony Sipriano, la série  est déjà bien portée par la critique aux USA où elle diffusée depuis mars 2013.  

Serial Killer
La recette des tueurs en série paie toujours. C’est ce filon qu’exploite la série The Fall. C’est la série qui marque le grand retour de la magnifique Gillian Anderson. On  se souvient, avec nostalgie de son rôle dans la grande série X-Files, où elle a incarné le rôle de l’agent  Dana Scully aux côtés de David Duchovny, qui a joué l’agent Fox Mulder. Aujourd’hui, elle vient de terminer le tournage d’une nouvelle série pour la BBC. Il s’agit de The Fall, une production importante qui a déjà été sacrée meilleure série de la BBC en 2013. C’est une histoire de traque. Quand la police de Belfast se révèle incapable à résoudre un meurtre après 28 jours, l’agent spécial Stella Gibson de la police métropolitaine est appelée au secours pour résoudre cette énigme. En examinant le dossier, elle suspecte qu’il ne s’agit pas d’une première victime et qu’un serial killer sévit dans la ville. Ce dernier n’est autre que Paul, un homme marié avec deux enfants, qui travaille en tant que conseiller de deuil. Très vite, les choses s’emballent pour donner naissance à un magnifique jeu de pistes entre un agent qui est fin limier et un tueur glacial et intelligent. 

Voilà donc trois séries importantes à ajouter aux grands crus comme Fringe, The Following, Game Of Thrones, Rome, The Tudors, Damages, Lost et Prison Break.

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